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FR-Evangile-illustre-2015-06-11
7 juillet 2022 - Saint Ralph Milner
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L'évangile du jour
« Donnez gratuitement » (Mt 10, 7-15)

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures, ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture. Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds. Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
23 juillet 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 4 - ch 265.4
2ème année vie publique

        « Il y a quelque chose d’encore plus grand qu’un miracle et qui convainc également les foules, avec plus de profondeur et de durée : une vie sainte. Mais vous en êtes encore loin et toi, Judas, plus que les autres. Mais laissez-moi parler, car c’est une longue instruction.

       Allez donc, guérissez les malades, purifiez les lépreux, ressuscitez les morts du corps et de l’âme, car le corps et l’âme peuvent être également malades, lépreux, morts. Et sachez, vous aussi, comment on s’y prend pour accomplir un miracle : par une vie de pénitence, une prière fervente, un désir sincère de faire briller la puissance de Dieu, une humilité profonde, une charité vivante, une foi ardente, une espérance qui ne se trouble pas devant les difficultés d’aucune sorte. En vérité, je vous dis que tout est possible à celui qui possède en lui ces éléments. Même les démons s’enfuiront quand vous prononcerez le Nom du Seigneur, si vous avez cela en vous. Ce pouvoir vous est donné par moi et par notre Père. Il ne s’achète pas à prix d’argent. Seule notre volonté l’accorde et seule une vie juste le maintient. Mais comme il vous est donné gratuitement, donnez-le gratuitement aux autres, à ceux qui en ont besoin. Malheur à vous si vous rabaissez le don de Dieu en le faisant servir à remplir votre bourse. Ce n’est pas votre puissance, c’est la puissance de Dieu. Servez-vous-en, mais n’en faites pas votre propriété en prétendant : “ Elle m’appartient. ” Comme elle vous est donnée, elle peut vous être retirée. (…)


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La petite Marie avec Anne et Joachim. La Sagesse du Fils est déjà sur ses lèvres.

Marie, toute petite mais déjà vive et indépendante, arrive de la tonnelle. Ses petits pas sont assurés et ses sandalettes blanches ne trébuchent pas dans les cailloux. Elle laisse déjà deviner sa douce démarche légèrement ondulante de colombe. Elle est toute blanche, comme une petite colombe, dans un vêtement de lin qui lui descend jusqu’aux chevilles, ample et froncé au cou par un cordonnet bleu clair ; des manches courtes laissent voir des avant-bras roses et potelés. Avec ses cheveux soyeux et blonds comme le miel, pas très frisés mais légèrement ondulants, qui se ter­minent en boucles, ses yeux couleur de ciel, son joli minois légèrement rosé et tout sourire, on dirait un petit ange. Même la brise qui entre dans ses manches amples et gonfle aux épaules sa petite robe de lin, contribue à la faire ressembler à un angelot aux ailes déjà à demi-ouvertes pour l’envol. [...]

« Alors je vais prier et je resterai vierge pour cela.

– Sais-tu seulement ce que cela signifie ?

– ça veut dire ne pas connaître l’amour d’un homme, mais seulement celui de Dieu. Ça veut dire n’avoir de pensée pour personne d’autre que pour le Seigneur. Ça veut dire garder la chair d’un enfant et avoir le cœur d’un ange. Ça veut dire uti­liser ses yeux uniquement pour regarder Dieu, ses oreilles uniquement pour l’écouter, sa bouche uniquement pour le louer, ses mains uniquement pour s’offrir en hostie, ses pieds uniquement pour se dépêcher de le suivre, son cœur et sa vie pour les lui donner.

– Bénie es-tu ! Mais dans ce cas tu n’auras jamais d’enfant, toi qui aimes tant les enfants, les petits agneaux et les tourte­relles… Tu sais ? Pour une femme, un enfant est comme un agneau blanc et frisé, ou comme une petite colombe au plumage soyeux et au bec de corail qu’on peut aimer, embrasser et qu’on entend vous dire : “ Maman. ”

– Peu importe. J’appartiendrai à Dieu. Je prierai au Temple. Un jour, peut-être, je verrai l’Emmanuel. La vierge qui doit être sa mère, aux dires du grand prophète, doit être déjà née et elle est au Temple… Je lui servirai de compagne… de servante… Oh oui ! Si je pouvais la reconnaître, grâce à une lumière de Dieu, je voudrais la servir, cette mère bienheureuse ! Après, elle me porterait son fils, elle m’emmènerait vers son fils, et je le servirais lui aussi. Pense donc, maman ! Servir le Messie… »

Marie est tout excitée à cette idée, qui l’enthousiasme et l’anéantit à la fois. Les mains croisées sur la poitrine et la tête légèrement penchée en avant, emportée par l’émotion, on dirait une reproduction enfantine de la Vierge de l’Annonciation que j’ai vue. Elle reprend :

« Mais est-ce que le Roi d’Israël, l’Oint de Dieu, me permettra de le servir ?

– N’en doute pas. Le roi Salomon ne dit-il pas : “ Il y a soixante reines et quatre-vingts concubines ! Et des jeunes filles sans nombre ” ? Tu vois que les jeunes vierges qui serviront leur Seigneur au palais du Roi seront innombrables.

– Ah, tu vois donc bien que je “dois” être vierge ? Je le “dois”.

S’il veut une vierge pour mère, c’est le signe qu’il aime la virginité plus que tout. Je veux qu’il m’aime, moi sa servante, pour la virginité qui me rendra un peu semblable à sa mère bien-aimée…

Oui, c’est ce que je veux… ». [...]

L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 7