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1 juillet 2022 - Saint Thierry
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L'évangile du jour
« Je veux la miséricorde, non le sacrifice » (Mt 9, 9-13)

En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
30 juillet 27
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 2 - ch 97.3
1ère année vie publique

       (…) Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les pièces de monnaie. Il les répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part.

       A peine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge-t-elle sur le comptoir que Matthieu lève la tête pour voir qui vient le payer en retard. Pierre tire alors Jésus par la manche pour lui dire :

       « Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu ? »

       Mais Jésus ne répond pas. Il fixe les yeux sur Matthieu, qui s’est levé immédiatement en signe de respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autre fois, un regard de juge sévère. C’est un regard d’appel, un regard aimant, qui l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu rougit. Il ne sait que faire, que dire…

       « Matthieu, fils d’Alphée, l’heure a sonné. Viens. Suis-moi, lui déclare Jésus majestueusement.

       – Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pour toi, pas pour moi, que je le dis…

       – Viens, suis-moi, Matthieu, fils d’Alphée, répète Jésus plus doucement.

       – Ah ! Comment puis-je avoir trouvé grâce auprès de Dieu ? Moi… Moi…

       – Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, suis-moi. »

       Cette troisième invitation est une caresse.

       « Oh ! Tout de suite, mon Seigneur ! »

       En larmes, Matthieu sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses ou de fermer le coffre. Rien. (…)


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EgliseOlivier-GIMP
Cet ouvrage, c’est moi

Jésus dit :

« Cet ouvrage [L’Évangile tel qu’il m’a été révélé], c’est moi. Non seulement c’est moi qui l’ai dicté et expliqué, mais c’est moi qui le vis, qui me présente à vous tel que j’étais quand j’étais un mortel ».

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Parmi les écrits de Maria Valtorta, l’œuvre principale est publiée en dix volumes et s’intitule : L’Evangile tel qu’il m’a été révélé.

L’œuvre raconte la naissance et l’enfance de la Vierge Marie et de son fils Jésus (écrite en grande partie pendant la guerre), les trois années de la vie publique de Jésus (qui constituent la majeure partie de l’œuvre), sa passion, sa mort, sa résurrection et son ascension ainsi que les origines de l’Eglise et l’assomption de Marie.

D’un très haut niveau littéraire, l’œuvre nous peint les paysages, l’atmosphère, les personnages et les événements avec beaucoup de relief. La description des caractères et des situations témoigne d’une grande maîtrise de l’introspection ; les joies et les drames semblent racontés par quelqu’un qui les a vraiment vécus ; elle nous informe sur le contexte, les coutumes, les rites et la culture d’une époque avec des détails qui sont irréprochables. A travers le récit captivant de la vie terrestre du Rédempteur, riche en discours et en dialogues, elle illustre toute la doctrine du christianisme conformément à l’orthodoxie catholique.

Les Cahiers de 1945-1950, 18 février 1947