Partager sur
FR-Evangile-Illustre-2016-01-10-2019-01-13.jpg Logo Évangile
L'évangile du jour
« Comme Jésus priait, le ciel s’ouvrit » (Lc 3, 15-16.21-22)

En ce temps-là, le peuple venu auprès de Jean le Baptiste était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. » Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit. L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
bapteme-de-jesus.jpg
Date
24 janvier 27
Lieu
Gué du Jourdain
Livre
Tome 1 - ch 45.4
1ère année vie publique

       (…) Après avoir scruté Jésus d’un œil pénétrant, Jean s’exclame :

       « Voici l’Agneau de Dieu. Comment peut-il se faire que mon Seigneur vienne à moi ? »

       Jésus lui répond paisiblement :

       « C’est pour accomplir le rite de pénitence.

       – Jamais, mon Seigneur. C’est à moi de venir à toi pour être sanctifié, et c’est toi qui viens à moi ? »

       Comme Jean s’était incliné devant lui, Jésus lui pose la main sur la tête, et lui répond :

       « Permets que tout se fasse comme je le veux, pour que toute justice soit accomplie et que ton rite entraîne les hommes vers un plus haut mystère et qu’il leur soit annoncé que la Victime est dans ce monde. »

       Jean l’observe d’un œil qu’une larme adoucit, et il le précède vers la rive. Jésus enlève son manteau, son vêtement et sa tunique, ne gardant qu’une espèce de caleçon court, puis il descend dans l’eau où Jean se trouve déjà. Celui-ci le baptise en lui versant sur la tête de l’eau du fleuve, avec une sorte de tasse pendue à sa ceinture et qui me paraît être une coquille ou la moitié d’une courge évidée et séchée.

       Jésus est vraiment l’Agneau : il est Agneau par la blancheur de sa chair, la modestie de ses traits, la douceur de son regard.

       Pendant que Jésus remonte sur la berge et que, après s’être vêtu, il se recueille en prière, Jean le désigne à la foule et té­moigne qu’il l’a reconnu au signe que l’Esprit de Dieu lui avait indiqué et qui désignait infailliblement le Rédempteur.

       Mais je suis polarisée par le spectacle de Jésus qui prie et je ne vois plus que cette figure lumineuse qui se détache sur le fond vert de la rive (…)