En ce temps-là, Jésus
déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour
ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à
lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup
s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne
comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes
brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je
connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres
brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les
conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul
pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la
recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai
le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau :
voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
(...) Je suis le bon Berger et mes brebis me connaissent, tout comme ceux qui sont pour l’éternité les portiers du vrai bercail. Eux m’ont connu, moi et mon nom, et ils l’ont annoncé pour qu’il soit connu d’Israël. Ils m’ont décrit, et ils ont préparé mes chemins.
Et quand ma voix s’est fait entendre, le dernier d’entre eux m’a ouvert la porte en annonçant au troupeau qui attendait le vrai Berger, au troupeau groupé autour de son bâton : “ Voici celui dont j’ai dit qu’il vient derrière moi. Il me précède parce qu’il existait avant moi et que moi, je ne le connaissais pas. C’est précisément pour que vous soyez prêts à le recevoir, que je suis venu baptiser avec de l’eau afin qu’il soit manifesté en Israël. ”
Et les bonnes brebis ont entendu ma voix : quand je les ai appelées par leur nom, elles sont accourues et je les ai emmenées avec moi, comme le fait un bon berger, que les brebis reconnaissent à la voix et qu’elle suivent partout où il va.
Et quand il les a toutes fait sortir, il marche devant elles, et elles le suivent, car elles aiment la voix du berger, alors qu’elles ne suivent pas un étranger, mais au contraire fuient loin de lui, parce qu’elles ne le connaissent pas et le craignent.
Moi aussi, je marche devant mes brebis pour leur indiquer le chemin et pour affronter le premier les dangers et les signaler au troupeau que je veux conduire en lieu sûr dans mon Royaume. (...)