En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
(...) – Mais où est ce Pain ? Comment le trouve-t-on ? Quel nom a-t-il ?
– Moi, je suis le Pain de vie. C’est en moi qu’on le trouve. Son nom est Jésus. Qui vient à moi n’aura plus jamais faim, et qui croit en moi n’aura plus jamais soif, car les fleuves célestes se déverseront en lui, éteignant toute ardeur matérielle. Je vous l’ai dit, désormais. Vous me connaissez à présent, et pourtant vous ne croyez pas. Vous ne pouvez croire que tout est en moi. Et pourtant, c’est ainsi. C’est en moi que se trouvent tous les trésors de Dieu. C’est à moi qu’est donné tout ce qui appartient à la terre, de sorte que les Cieux glorieux et la terre militante sont réunis en moi. Même, elle est en moi, la foule de ceux qui sont morts dans la grâce de Dieu et attendent en souffrant, car tout pouvoir est en moi et pour moi. Et je vous le dis : tout ce que le Père me donne viendra à moi. Et je ne chasserai pas celui qui vient à moi car je suis descendu du Ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or voici la volonté de mon Père, du Père qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. La volonté du Père qui m’a envoyé est que quiconque connaît le Fils et croit en lui ait la vie éternelle et que je puisse le ressusciter au Dernier Jour, en le voyant nourri de la foi en moi et marqué de mon sceau. »
Ce discours nouveau et hardi du Maître suscite tout un bourdonnement dans la synagogue et au-dehors. Et lui, après avoir repris haleine un instant, tourne ses yeux étincelants de ravissement là où l’on murmure davantage – or ce sont précisément les groupes où il y a des juifs. Il reprend : (...)