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24 janvier 2026 -
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L'évangile du jour
« Les gens affirmaient : Il a perdu la tête » (Mc 3, 20-21)

En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
18 août 28
Lieu
Chorazeïn
Livre
Tome 4 - ch 269.3
2ème année vie publique

       (…) Jésus le regarde, mais ne lui fait pas de reproches. Il se hâte vers la maison en confiant l’enfant à Pierre, précisément, qui lui fait une caresse et sort aussitôt un sifflet de sa ceinture en disant :

       « Un pour toi et un pour mon fils. Demain soir, je t’emmène le voir. Je me les suis fait faire par un berger à qui j’ai parlé de Jésus. »

       Jésus entre dans la maison, salue Judas qui semble tout occupé à ranger la vaisselle, puis va directement vers une sorte de cellier bas et sombre adossé au four.

       « Faites sortir le malade » ordonne Jésus.

       Un pharisien qui n’est pas de Capharnaüm, mais qui a l’air encore plus maussade que les pharisiens du pays, dit :

       « Ce n’est pas un malade, c’est un possédé.

       – C’est toujours une maladie de l’esprit…

       – Mais lui a les yeux et la langue liés…

       – La possession est toujours une maladie de l’âme qui s’étend aux membres et aux organes. Si tu m’avais laissé achever, tu aurais su ce que cela voulait dire. Même la fièvre est dans le sang quand on est malade, mais, à partir du sang, elle attaque telle ou telle partie du corps. »

       Le pharisien ne sait que répliquer et se tait. (…)


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La discrétion de Marie

Marie dit :

“Ne te laisse pas abattre par la pensée que tu m’aimais si peu. Tu n’es pas la seule. Mais je suis la Maman et je comprends et pardonne. Ce sont là les lacunes de ceux qui sont encore imparfaits. Je n’en aime pas moins parce qu’on m’aime peu. Il me suffit qu’au moins vous aimiez mon Fils, et tu l’aimais beaucoup quand tu ne m’aimais encore que peu.

Je te ferai remarquer un fait dans ma vie de Mère de Dieu qui échappe à beaucoup de personnes et qui est un indice sûr des rapports futurs entre moi et ceux que mon Jésus a rachetés.

Lorsque les bergers vinrent à la grotte, ils n’avaient d’yeux et d’expressions d’amour que pour mon Enfant. Joseph et moi étions pour eux des personnages secondaires. Au pied de la misérable litière où il dormait, lorsqu’il ne dormait pas sur mes genoux, ils déposèrent leurs dons et leurs tendresses. Et je ne regrettais pas qu’on ne me fît pas de louanges comme à la plante qui avait mis au monde la Fleur du Ciel. Il me suffisait qu’on aimât mon Enfant, et qu’on l’aimât beaucoup. Ils seraient si nombreux à le haïr ensuite !

Parmi ceux qui assistèrent au rite toujours nouveau de la présentation au Temple, personne n’eut une pensée pour moi. Ils regardaient mon trésor et le louangeaient pour sa beauté surhumaine. Mais ils ne faisaient aucune louange autre qu’humaine à sa Maman. Seuls les saints me reconnurent pour ce que j’étais, et Elisabeth, Siméon et Anne virent en moi la Mère du Sauveur, me faisant par cette reconnaissance la plus sublime des louanges. Les premiers étaient ‘bons’, ces trois personnes étaient ‘saintes’.

L’Esprit Saint opère dans le cœur des saints et leur donne des lumières de connaissance surnaturelle. L’Esprit Saint éclaire les cœurs des saints pour qu’ils me voient. Me voir dans la lumière de Dieu signifie m’aimer en vérité. Mon Fils très saint agit par lui-même pour vous attirer à son amour. Moi, je vous aime et j’attends en priant pour vous.

Je suis la Vierge de l’attente. Dès mon âge le plus tendre, j’ai attendu l’Attendu des peuples. Je suis la co-Rédemptrice qui attend le moment de mourir au pied de la croix pour vous donner la vie. Je suis la Mère qui attend votre véritable amour, non pas le culte superficiel qui se limite à beaucoup de paroles. Prier ne signifie pas dire beaucoup de prières. Cela signifie aimer. Cela signifie faire parler son propre cœur.

Je suis la Silencieuse. Nouvelle Ève, je vous enseigne le silence. C’est par la parole que la Séduction entra en Ève. C’est par mon silence que la Rédemption entra dans le monde. Apprenez de moi la vertu du silence, car dans le silence extérieur, le cœur parle à Dieu et Dieu au cœur. Mon silence n’était pas le silence inerte d’une âme morte. Il était au contraire une œuvre très active sur le plan spirituel.

Lorsque mon Enfant était dans mes bras, j’ai dit pour lui l’offrande au Père, pour lui qui ne savait pas parler, car il n’était qu’un nouveau-né qui savait uniquement vagir – mon Fils Dieu, la Voix du Père, la Parole du Père, s’étant anéanti par amour jusqu’à n’être qu’un bébé vagissant d’une voix de petit agneau. Le premier ‘Notre Père’, c’est moi qui l’ai dit dans la grotte froide de Bethléem, soulevant dans mes bras mon Agneau venu au monde pour être tué et pour donner vie aux morts dans l’âme. C’est moi qui, la première, dis en pleurant le ‘Fiat voluntas tua’. Et sais-tu ce que ça veut dire pour la Mère de dire ces mots à l’Éternel ?

Maintenant, quand je vois que, par amour pour mon Fils, une créature accomplit la volonté divine, qui est avant tout volonté d’a­mour, j’annule sa dette envers moi et j’augmente mon amour pour elle. Jésus me l’amène ensuite. Je laisse à mon Jésus le soin de me fai­re aimer. Là où il est, l’Esprit de Dieu est aussi. Et là où est l’Esprit sont le Savoir et la Lumière. Il est donc inévitable que vous soyez aussi instruits dans l’amour pour moi.

Puis, quand vous arrivez à m’aimer, en vérité, alors je viens. Et ma venue est toujours la joie et le salut.”

Les Cahiers de 1943, 2 décembre