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FR-Evangile-Illustre-2017-01-09
11 janvier 2026 -
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L'évangile du jour
« Dès que Jésus fut baptisé, il vit l’Esprit de Dieu venir sur lui » (Mt 3, 13-17)

Alors paraît Jésus. Il était venu de Galilée jusqu’au Jourdain auprès de Jean, pour être baptisé par lui. Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice. » Alors Jean le laisse faire. Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau, et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve ma joie. »


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
24 janvier 27
Lieu
Gué du Jourdain
Livre
Tome 1 - ch 45.6
Naissance et vie cachée

Enseignement de Jésus :

       « Jean n’avait pas besoin de signe pour lui-même. Son âme, sanctifiée dès le sein de sa mère, possédait cette vue de l’intelligence surnaturelle qui aurait été le lot de tous les hommes sans la faute d’Adam.

        Si l’homme était resté en état de grâce, dans l’innocence et la fidélité à son Créateur, il aurait reconnu Dieu à travers les apparences extérieures. Il est dit dans la Genèse que le Seigneur Dieu parlait familièrement avec l’homme innocent et que l’homme, loin de s’évanouir au son de cette voix, la discernait sans se tromper. Tel était le destin de l’homme : voir et comprendre Dieu, comme un fils à l’égard de son père. Puis la faute est venue et l’homme n’a plus osé regarder Dieu, il n’a plus su découvrir et comprendre Dieu. Et il le sait de moins en moins.

        Mais Jean, mon cousin Jean, avait été purifié de la faute quand la Pleine de Grâce s’était penchée avec amour pour embrasser celle qui, de stérile, était devenue féconde, Elisabeth. Le bébé avait tressailli de joie dans son sein en sentant les écailles de la faute tomber de son âme comme une croûte tombe d’une plaie au moment de la guérison. L’Esprit Saint, qui avait fait de Marie la Mère du Sauveur, commença son œuvre de salut à travers Marie, Ciboire vivant du Salut incarné pour cet enfant qui allait naître et était destiné à m’être uni, moins par le sang que par la mission qui fit de nous comme les lèvres qui forment la parole. Jean était les lèvres et moi la Parole. Il était le Précurseur dans l’Evangile et par sa destinée de martyr. Moi, celui qui transmet ma divine perfection à l’Evangile inauguré par Jean et son martyre pour la défense de la Loi de Dieu.

        Jean n’avait besoin d’aucun signe, mais pour l’épaisseur de l’esprit des autres, un signe était nécessaire. Sur quoi Jean aurait-il fondé son affirmation sinon sur une preuve irrécusable que les yeux des hommes lents à voir et les oreilles paresseuses auraient perçue ?

        De même, je n’avais pas besoin de baptême. Mais la sagesse du Seigneur avait jugé que ce devait être l’instant et la façon de nous rencontrer. En faisant sortir Jean de sa grotte dans le désert et moi de ma maison, il nous a unis à ce moment précis pour ouvrir sur moi le Ciel et descendre lui-même, en Colombe divine, sur celui qui aurait à baptiser les hommes avec cette Colombe ; il voulut aussi faire descendre du Ciel cette annonce encore plus puissante que l’annonciation de l’ange, puisqu’elle provenait de mon Père : “ Voici mon Fils bien-aimé, en qui je mets ma complaisance. ” Cela afin que les hommes n’aient pas d’excuse ou de doute pour savoir s’ils devaient me suivre ou non.

        Les manifestations du Christ ont été nombreuses. La pre­mière après la Nativité fut celle des mages, la seconde au Temple, la troisième sur les rives du Jourdain. Puis vinrent les autres manifestations innombrables que je te ferai connaître, car mes miracles sont des manifestations de ma nature divine jusqu’aux dernières, celles de ma Résurrection et de mon Ascension au Ciel.

       Ma patrie fut comblée de mes manifestations. Comme des semences jetées aux quatre points cardinaux, elles se produi­sirent dans toutes les couches sociales et en tout lieu de vie : aux bergers, aux puissants, aux savants, aux incrédules, aux pécheurs, aux prêtres, aux dominateurs, aux enfants, aux soldats, aux Juifs, aux païens. De nos jours encore, elles se répètent mais, comme autrefois, le monde ne les accepte pas ou plutôt il n’accueille pas les miracles actuels et il oublie ceux du passé. Eh bien, je ne renonce pas. Je me répète pour vous sauver, pour vous amener à la foi en moi. (...) »


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Il faut avoir la volonté de vaincre Satan

Jésus dit :

« Satan, tu l’as vu, se présente toujours sous un jour sympathique, sous un aspect ordinaire. Si les âmes sont attentives et surtout en contact spirituel avec Dieu, elles se rendent compte de cette observation qui les rend circonspectes et promptes pour combattre les embûches du démon. Mais si les âmes sont inattentives au divin, séparées de lui par des attraits charnels qui les envahissent et les rendent sourdes, si elles ne recherchent pas le secours de la prière qui les unit à Dieu et fait couler sa force comme par un canal dans le cœur de l’homme, il leur est bien difficile de se rendre compte du piège dissimulé sous une apparence inoffensive, et elles y tombent. S’en dégager après cela est très difficile.

Les deux chemins que prend plus communément Satan pour arriver aux âmes sont l’attrait charnel et la gourmandise. Il commence toujours par le côté matériel de la nature. Après l’avoir démantelé et asservi, il porte son attaque contre la partie supérieure.

D’abord le côté moral : la pensée avec son orgueil et ses convoitises ; puis l’esprit, en lui enlevant non seulement l’amour, mais aussi la crainte de Dieu. La vie spirituelle n’existe plus quand l’homme a remplacé l’amour divin par d’autres amours humaines. C’est alors que l’homme s’abandonne corps et âme à Satan pour parvenir aux jouissances qu’il recherche, pour s’y attacher toujours plus.

Tu as vu comment, moi, je me suis comporté : silence et prière. Silence. Car si Satan exerce son entreprise de séduction et cherche à nous circonvenir, on doit le supporter sans sottes impatiences et sans peurs lâches, mais réagir avec fermeté à sa présence, et par la prière à ses séductions.

Inutile de discuter avec Satan. C’est lui qui serait victorieux car il est fort en dialectique. Il n’y a que Dieu pour le vaincre, c’est pourquoi il vous faut recourir à Dieu qui parle pour nous, par nous, montrer à Satan ce Nom et ce Signe, non pas écrits sur un papier ou gravés sur le bois, mais inscrits et gravés dans les cœurs : mon Nom, mon Signe. Lorsque Satan insinue qu’il est comme Dieu, ne lui répliquez qu’en vous servant de la parole de Dieu. Il ne la supporte pas.

Après le combat vient la victoire ; les anges servent le vainqueur et le protègent contre la haine de Satan. Ils le récon­fortent par une rosée céleste, par la grâce qu’ils déversent à pleines mains dans le cœur du fils fidèle, par une bénédiction qui est caresse pour l’âme.

Il faut avoir la volonté de vaincre Satan, la foi en Dieu et en son aide, la foi dans la puissance de la prière et la bonté du Seigneur. Alors Satan ne peut faire aucun mal.

Va en paix. Ce soir, je te réjouirai avec le reste. »

L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 46. 12-15