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FR-Evangile-Illustre-2019-11-24 Logo Évangile
L'évangile du jour
« Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume » (Lc 23, 35-43)

En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
5 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 10 - ch 609.11
Passion et mort

     (...) Mais le larron de gauche continue ses insultes du haut de sa croix. Il donne l’impression d’avoir voulu rassembler tous les blasphèmes d’autrui, et il les débite tous, avant d’achever :

     « Sauve-toi et sauve-nous, si tu veux que l’on te croie. Le Christ, toi ? Tu es un fou ! Le monde appartient aux fourbes et Dieu n’existe pas. Moi, j’existe. Voilà la vérité. Tout m’est permis. Dieu ? Fariboles inventées pour nous tenir tranquilles. Vive notre être personnel ! Lui seul est roi et dieu ! »

     L’autre larron, celui de droite, a Marie presque à ses pieds, et il la regarde presque plus qu’il ne regarde le Christ. Depuis un moment, il pleure en murmurant : “ La mère ”. Il réplique :

     « Tais-toi. Tu ne crains pas Dieu, même maintenant que tu subis cette peine ? Pourquoi insultes-tu un homme bon ? Son supplice est encore plus grand que le nôtre, or lui n’a rien fait de mal. »

     Mais l’autre continue ses imprécations (...)

   Jésus prend la parole pour la première fois :

     « Père, pardonne-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font ! »

     Cette prière vainc toute crainte chez Dismas. Il ose regarder le Christ, et dit :

     « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu seras dans ton royaume. Pour moi, il est juste que je souffre ici. Mais accorde-moi miséricorde et paix dans l’autre vie. Un jour, je t’ai entendu parler et, dans ma folie, j’ai repoussé ta parole. Je m’en repens maintenant. Je me repens de mes péchés devant toi, Fils du Très-Haut. Je crois que tu viens de Dieu. Je crois en ton pouvoir. Je crois en ta miséricorde. Christ, pardonne-moi au nom de ta Mère et de ton Père très saint. »

     Jésus se tourne et le regarde avec une profonde pitié. Avec un sourire encore très beau sur sa pauvre bouche torturée, il déclare :

     « Je te le dis : aujourd’hui, tu seras avec moi au Paradis. »

     Le larron repenti se calme et, ne sachant plus les prières apprises pendant son enfance, il répète comme une oraison jaculatoire :

     « Jésus de Nazareth, roi des Juifs, aie pitié de moi. Jésus de Nazareth, roi des Juifs, j’espère en toi. Jésus de Nazareth, roi des Juifs, je crois à ta divinité. »

     L’autre persiste dans ses blasphèmes (...)


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Approfondir
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Centenaire de l'instauration de la fête du Christ-Roi

Prière dictée par Jésus pour l’octave de sa Royauté :

« Jésus, Roi d’Amour, prends pitié de nous.

Puisque nous voulons t’aimer, aide-nous à t’aimer.

Puisque nous reconnaissons que tu es le vrai Roi, aide-nous à te connaître toujours plus.

Puisque nous croyons que tu peux tout, affermis notre foi par ta miséricorde.

Roi du monde, prends pitié de ce pauvre monde et de nous qui en faisons partie.

Roi de la paix, donne la paix au monde et à nous-mêmes.

Roi du ciel, accorde-nous d’en devenir les sujets.

Tu sais que nous pleurons : console-nous.

Tu sais que nous souffrons : soulage-nous.

Tu sais que nous avons besoin de tout : aide-nous.

Nous savons que nous souffrons par notre faute, mais nous espérons en toi.

Nous savons que nous souffrons peu par rapport à ce que nous mériterions de souffrir, mais nous avons confiance en toi.

Nous savons ce que nous t’avons fait, mais nous savons aussi ce que tu as fait pour nous.

Nous savons que tu es le sauveur : sauve-nous, Jésus !

Roi à la couronne d’épines, sois l’Amour qui vient à notre secours, de par ton martyre d’amour.

Ouvre-nous, de tes mains, les trésors de la grâce et des grâces.

De tes pieds blessés, avance vers nous. Sanctifie la terre et nous-mêmes par le Sang qui coule de tes plaies, ces joyaux de ta royauté de Rédempteur.

Ouvre nos cœurs à l’amour par les flammes de ton cœur ouvert pour nous.

Si nous t’aimons, nous serons sauvés ici-bas, à l’heure de notre mort et du Jugement dernier.

Que ton Règne vienne, Seigneur, sur terre, au ciel et dans nos cœurs. »

Les Cahiers de 1944, 22 octobre