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FR-Evangile-Illustre-2015-05-02
27 avril 2024 -
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L'évangile du jour
« Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14, 7-14)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 600.26
Préparation à la Passion

        (...) – Seigneur, montre-nous le Père, et nous serons semblables à elles, demande Philippe.

        – Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ? Qui me voit, voit le Père. Comment peux-tu dire : « Montre-nous le Père » ? Tu n’arrives pas à croire que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais c’est le Père qui demeure en moi, et qui accomplit toutes mes œuvres. Vous ne croyez pas que je suis dans le Père et lui en moi ? Que dois-je dire pour vous faire croire ? Si vous ne croyez pas à mes paroles, croyez au moins à cause des œuvres.

        Oui, vraiment, je vous l’affirme : celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi. Il en accomplira même de plus grandes, puisque je pars vers le Père. Tout ce que vous demanderez en invoquant mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous me demandez quelque chose en invoquant mon nom, je le ferai. Mon nom est connu, pour ce qu’il est réellement, de moi seul, du Père qui m’a engendré et de l’Esprit qui procède de notre amour. Et par ce nom tout est possible. Qui pense à mon nom avec amour m’aime, et obtient. (...)


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Dieu scrute la profondeur de notre âme

Jésus dit :

« Par sa puissance infinie, Dieu lit au plus profond de vos cœurs à vous, qui êtes ministres du sanctuaire, puissants de la terre, époux qui péchez, enfants qui contrevenez au quatrième commandement, professionnels qui mentez, vendeurs qui volez, et vous tous qui désobéissez à mes dix commandements. Tout voile est inutile. Comme vos rayons X dont vous êtes si fiers, et même encore bien plus, l’œil de Dieu vous fouille, vous pénètre, vous transperce, lit en vous, vous examine tels que vous êtes réellement. Souvenez-vous-en. [...]

Je vous jugerai, mais déjà parmi vous, en vous, vous vous jugerez, même avant mon apparition, parce qu’alors vous vous verrez. Une fois morte la Terre dont vous êtes si avides, et avec elle toutes les saveurs de la Terre, vous sortirez de l’ébriété dont vous vous rassasiez, et vous verrez.

Oh ! Quelle vision terrifiante pour celui qui aura uniquement vécu de la Terre et de ses mensonges ! Oh ! Quelle vision joyeuse pour celui qui, au-delà des voix de la Terre, aura “voulu” écouter celles du ciel et y sera demeuré fidèle !

Une fois les premiers morts et les seconds vivants, ils seront obscurité ou lumière, selon leur forme de vie, laquelle aura été menée soit avec la Loi soit contre elle s’ils y ont substitué la loi humaine ou démoniaque; ils partiront alors vers l’étreinte terrifiante de l’Obscurité éternelle, ou vers celle, béatifique, de la Lumière trinitaire, qui brûle dans l’attente de vous fondre en elle pour toute l’éternité, ô mes saints, ô vous qui m’aimez. »

Les Cahiers de 1944, 10 janvier