En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
(…) Mais en attendant, pour résister, venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et exténués, vous, mes apôtres, et avec vous, tous les hommes qui cherchent Dieu, qui pleurent à cause de la souffrance qu’ils subissent sur terre, qui s’épuisent dans la solitude, et je vous redonnerai des forces. Prenez sur vous mon joug. Ce n’est pas un fardeau. C’est un soutien. Embrassez ma Doctrine comme si c’était une épouse bien-aimée. Imitez votre Maître qui ne se borne pas à la proclamer, mais fait ce qu’elle enseigne. Apprenez de moi qui suis doux et humble de cœur. Vous trouverez le repos de vos âmes parce que la douceur et l’humilité procurent le royaume sur la terre et dans les Cieux. Je vous l’ai déjà dit, les vrais triomphateurs parmi les hommes sont ceux qui les conquièrent par l’amour, or l’amour est toujours doux et humble. Je ne vous donnerais jamais à faire des choses qui dépassent vos forces, car je vous aime et je vous veux avec moi dans mon Royaume. Prenez donc mon insigne et mon uniforme, et efforcez-vous d’être semblables à moi et tels que ma Doctrine vous l’enseigne. N’ayez pas peur, parce que mon joug est doux et son poids est léger, alors que la gloire dont vous jouirez, si vous êtes fidèles, est infiniment puissante. Infinie et éternelle…
“Pour être sauvés, pauvres humains qui tremblez de peur, il suffirait que, [...], vous sachiez ravir de mon cœur une étincelle de ma miséricorde. Et mon souhait est que vous me la ravissiez.
Je reste la poitrine ouverte pour que vous puissiez atteindre mon cœur plus facilement. J’ai agrandi la blessure infligée à mon cœur par la lance pour que vous puissiez y entrer. Mais en vain. J’ai utilisé vos innombrables offenses comme le couteau du sacrificateur pour l’ouvrir toujours davantage car l’Amour est capable de cela. Il sait changer en bien même le mal, tandis que vous vous servez de tout le bien que je vous ai donné – et je me suis donné moi-même à vous, moi qui suis le Bien suprême – de façon si obscène qu’il devient pour vous l’instrument du mal.
Je reste le cœur ouvert et le sang en coule goutte à goutte, tout comme les larmes coulent de mes yeux. Et mon sang et mes pleurs tombent en vain sur la terre. La terre est plus bienveillante que vous envers son créateur. Elle ouvre ses sables pour recevoir le sang de son Dieu. Au lieu de cela, vous me fermez votre cœur, le seul calice dans lequel il voudrait descendre pour trouver l’amour et apporter joie et paix.
Je regarde mon troupeau… Est-il à moi ? Plus maintenant. Vous étiez mes petites brebis mais vous avez quitté mes pâturages… Une fois sortis, vous avez trouvé le malin qui vous a séduits et vous ne vous êtes plus souvenus que c’est au prix de mon Sang que je vous avais rassemblés et sauvés des loups et des mercenaires qui voulaient vous tuer. C’est moi qui suis mort pour vous, pour vous donner la vie et la pleine vie comme celle que j’ai dans le Père. Et vous, vous avez préféré la mort. Vous vous êtes placés sous le signe du Malin et il vous a transformés en boucs sauvages. Je n’ai plus de troupeau. Le Pasteur pleure.
Il ne me reste que quelques agneaux fidèles, prêts à tendre le cou au couteau du sacrificateur afin de mêler leur sang, non pas innocent mais aimant, à mon propre Sang très innocent, et de remplir le calice qui sera levé au dernier jour, pour la dernière Messe, avant que vous ne soyez appelés au terrible Jugement. Grâce à ce Sang et à ces autres sangs, je pourrais récolter ma dernière moisson parmi les derniers à être sauvés. Tous les autres… ils serviront de litière pour le repos des démons et de ramille pour le feu éternel.
Mais mes agneaux seront avec moi. Dans un lieu choisi par moi pour leur bienheureux repos après tant de luttes. Ce lieu n’est pas le même que celui des autres âmes sauvées. Pour les généreux, il y a un lieu spécial. Ni parmi les martyrs ni parmi les sauvés. Ils sont moins que les premiers et beaucoup plus que les seconds et se situent entre les deux cortèges.
Persévérez, vous qui m’aimez. Ce lieu mérite bien tous vos présents efforts car c’est la zone des co-rédempteurs, à la tête desquels se trouve Marie, ma Mère.”
J’ai eu envie de connaitre l’œuvre de Maria Valtorta du fait de la réception quotidienne de "Jésus aujourd'hui" par messagerie. Je vous remercie pour cette initiative, qui me nourrit quotidiennement, et que je fais connaitre autour de moi.