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14 novembre 2024 -
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L'évangile du jour
« Le règne de Dieu est au milieu de vous » (Lc 17, 20-25)

En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable. On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. » Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas. En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là. Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
12 septembre 29
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 7 - ch 486.6
3ème année vie publique

       (…) Le pharisien de tout à l’heure revient à la charge :

       « Mais quand donc viendra le Règne de Dieu ? Tu n’as pas répondu…

       – Quand le Christ sera sur le trône qu’Israël lui prépare, plus haut que tout trône, plus haut que ce Temple lui-même.

       – Mais où est-on en train de le préparer ? Il n’y a aucun apparat… Se peut-il que Rome laisse Israël se relever ? Les aigles sont-elles donc devenues aveugles pour ne pas voir ce qui se trame ?

       – Le Royaume de Dieu ne vient pas avec apparat. Seul l’œil de Dieu le voit se former, parce qu’il lit à l’intérieur des hommes. Aussi, n’allez pas chercher où se trouve ce Royaume, où il se prépare. Et ne croyez pas ceux qui vous disent : “ On conjure en Batanée, on conjure dans les cavernes du désert d’Engaddi, on conjure sur les rives de la mer. ” Le Royaume de Dieu est en vous, dans votre âme qui accueille la Loi venue des Cieux comme la loi de la vraie Patrie, la loi dont la pratique rend citoyen du Royaume. C’est pour cela qu’avant moi, Jean est venu préparer les chemins des cœurs par lesquels devait pénétrer en eux ma Doctrine. C’est par la pénitence que se sont préparés les chemins, c’est par l’amour que le Royaume se dressera et que tombera l’esclavage du péché qui interdit aux hommes le Royaume des Cieux.

       – Vraiment, cet homme est grand ! Et vous dites que c’est un artisan ? » dit tout haut quelqu’un qui écoutait attentivement.

       Et d’autres, juifs d’après leurs vêtements, et peut-être incités par les ennemis de Jésus, se regardent, interdits, et se tournent vers les provocateurs :

       « Mais que nous avez-vous insinué ? Qui peut dire que cet homme soulève le peuple ? »

       Et d’autres encore :

       « Nous nous demandons ceci : s’il est vrai qu’aucun de vous ne l’a instruit, d’où tient-il une telle sagesse ? Où l’a-t-il apprise, s’il n’a jamais étudié avec un maître ? » et, s’adressant à Jésus : « Dis-nous donc où tu as trouvé cette doctrine que tu enseignes ? »

       Jésus lève un visage inspiré et répond :

       « En vérité, en vérité je vous dis que cette doctrine n’est pas la mienne, mais qu’elle vient de Celui qui m’a envoyé parmi vous. En vérité, en vérité je vous dis qu’aucun maître ne me l’a enseignée, et que je ne l’ai trouvée dans aucun livre vivant, ni dans aucun rouleau ou monument de pierre. En vérité, en vérité je vous dis que je me suis préparé à cette heure en écoutant le Vivant parler à mon âme. Maintenant, l’heure est venue pour moi de donner au peuple de Dieu la Parole venue des Cieux. C’est ce que je fais, et jusqu’à mon dernier soupir ; et lorsque je l’aurai exhalé, les pierres qui m’entendront et qui ne s’amolliront pas, éprouveront une crainte de Dieu plus forte que celle qu’éprouva Moïse sur le Sinaï. Et dans la crainte, avec une voix véridique, bénissant ou maudissant, les paroles de ma doctrine repoussée se graveront sur les pierres, et ne s’effaceront plus. Le signe restera, lumière pour ceux qui l’accueilleront — au moins à ce moment-là — avec amour, mais ténèbres absolues pour ceux qui ne comprendront pas, même alors, que c’est la volonté de Dieu qui m’a envoyé pour fonder son Royaume.

       Au commencement de la Création, il fut dit : “ Que la lumière soit. ” Et la lumière fut dans le chaos. Au commencement de ma vie, il a été dit : “ Que la paix pour les hommes de bonne volonté soit. ” La bonne volonté, c’est celle qui fait la volonté de Dieu et ne la combat pas. Or, l’homme qui fait la volonté de Dieu et ne la combat pas, sent qu’il ne peut s’opposer à moi : il pressent en effet que ma doctrine vient de Dieu et non pas de moi-même. Est-ce que je cherche ma propre gloire ? Est-ce que je prétends être l’Auteur de la Loi de grâce et de l’ère du pardon ? Non. Je ne prends pas la gloire qui n’est pas la mienne, mais je glorifie la gloire de Dieu, Auteur de tout ce qui est bon. Or ma gloire, c’est de faire ce que le Père veut, car cela lui rend gloire. Celui qui parle en sa propre faveur pour qu’on le loue, cherche une gloire personnelle. Mais celui qui peut, même sans la chercher, obtenir la gloire des hommes pour ce qu’il fait ou dit, et qui la repousse en disant : “ Elle n’est pas mienne, créée par moi, mais elle procède de celle du Père, comme moi, je procède de lui ”, celui-là est dans la vérité ; en lui il n’est pas d’injustice, car il donne à chacun ce qui est à lui sans rien garder de ce qui ne lui appartient pas. Je suis parce que le Père m’a voulu. » (…)


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La vraie mort : Séparation de Dieu

Jésus dit :

“Vous êtes des enfants qui allez naître à la vie du Ciel. Cette vie que vous vivez sur terre dans le jour mortel n’est pas la Vie. Elle n’est que la formation de votre être futur d’éternel vivant. L’existence humaine est la gestation qui vous forme pour vous donner à la Lumière. A la vraie Lumière, et non à la pauvre lumière brumeuse de cette terre.

Je vous porte en moi comme une mère qui forme son enfant, je vous entoure et vous protège de ma propre personne, je vous nourris de mon aliment pour vous faire naître immortels à l’heure de ce que vous appelez la ‘mort’ et qui n’est rien d’autre qu’un ‘passage’. Passage d’une phase inachevée à l’œuvre achevée, de la ségrégation en un espace limité à la liberté sans limites, des ténèbres à la Lumière, des caresses entravées à l’étreinte absolue de l’âme avec son Père.

C’est ce que vous appelez ‘mourir’. Avec votre savoir orgueilleux, vous ne savez pas donner aux choses leur nom correct et, tels de jeunes enfants, vous désignez les choses d’un nom erroné. Je veux vous enseigner ce que c’est que ‘mourir’ et qui sont les ‘morts’.

Mourir, c’est se séparer de Dieu comme un enfant qui se sépare prématurément de l’organe maternel et se putréfie dans la cavité qui l’expulse dans la douleur. Les morts sont ceux qui, ayant été expulsés ainsi, ne diffèrent pas de la dépouille d’un animal qui se décompose au soleil et sous la pluie dans une ornière d’une route de terre, objet de dégoût pour qui la voit. C’est cela la ‘mort’. C’est cela que d’être ‘mort’. Le péché est la cause qui vous sépare de Dieu et fait de vous une chair corrompue et putrescente, repas de Satan qui vous a empoisonnés pour vous dévorer, proie pour sa faim de dévorateur d’âmes et d’ennemi de Dieu, Créateur des âmes.

[...] En vérité, je vous dis que la base de toutes les erreurs qu’on commet sur terre est le péché qui sépare l’être humain de la Grâce.

Vivez dans la Grâce si vous ne voulez pas vous tromper. Alors, comme de tout-petits soutenus par leur mère, vous avancez dans les vicissitudes terrestres et vous ne tombez pas dans les pièges du monde et du maître du monde, lequel a renié le vrai et saint Maître qui est Dieu. Alors, comme des enfants qui vont naître se forment et grandissent dans le sein maternel, vous atteindrez votre plein développement pour naître à la Vie des Cieux. Alors, moi, Sang trois fois saint, je circule en vous et vous nourris de moi-même, au point que mon Père et le vôtre, en vous serrant contre lui, ne distingue plus votre nature d’enfants d’Adam et vous appelle ses ‘enfants’. Comme moi, son Verbe, car le Sang du Verbe est en vous et, en vous étreignant, le saint Père étreint son propre Fils, fait homme pour vous donner la Vie. Alors l’Esprit Eternel vous salue, à votre entrée dans la Vie, avec l’éclat de sa Lumière, car il reconnaît en vous une partie de lui-même qui retourne à la Source divine dont elle est jaillie.

Oh ! Jour saint et heureux de votre naissance au Ciel ! Oh ! Jour que le Dieu Unique et Trin désire ardemment pour vous ! Oh ! Béatitude que j’ai préparée pour les humains !

Levez-vous, mes bien-aimés ! La vie sur terre est le temps que je vous donne pour grandir à la vraie Vie et, quoique long et pénible qu’il puisse être, ce n’est qu’un instant qui fuit par rapport à mon éternité. Éternité que je vous promets et que je vous réserve. Joie que j’ai conquise pour vous avec ma douleur.

Vivez en moi et de moi, enfants que j’aime. La joie qui vous attend est démesurée comme la gloire de Dieu.”

Les Cahiers de 1943, 10 octobre