Partager sur
FR-Evangile-Illustre-2016-08-28-2019-11-04.jpg
4 novembre 2024 -
Logo Évangile
L'évangile du jour
« Invite des pauvres, des estropiés » (Lc 14, 12-14)

En ce temps-là, Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. » 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
l-hydropique-gueri-un-jour-de-sabbat.jpg
Date
27 janvier 29
Lieu
près de Meggido
Livre
Tome 5 - ch 335.16
3ème année vie publique

       (…) Ismaël, ne me hais pas, car je te soigne. Moi, je ne te hais pas. Je suis venu pour te guérir. Tu es plus malade que cet homme. Tu m’as invité pour te donner du prestige à toi-même et satisfaire tes amis. Tu invites souvent, mais par orgueil et pour ton plaisir. Ne le fais pas. N’invite pas les riches, les parents, les amis. Mais ouvre ta maison, ouvre ton cœur aux pauvres, aux mendiants, aux estropiés, aux boiteux, aux orphelins et aux veuves. Ils ne te donneront en échange que des bénédictions. Mais Dieu les changera pour toi en grâces. Et à la fin… oh ! À la fin, quel sort bienheureux pour tous les miséricordieux qui seront récompensés par Dieu à la résurrection des morts !

       Malheur à ceux qui caressent seulement un espoir de profit puis ferment leur cœur au frère qui ne peut plus servir. Malheur à eux ! Je vengerai ceux qui ont été abandonnés.

       – Maître… je… je veux te satisfaire. Je reprendrai ces enfants.

       – Non.

       – Pourquoi ?

       – Ismaël !…»

       Ismaël baisse la tête. Il veut faire l’humble. Mais c’est une vipère à laquelle on a extrait le venin et elle ne mord plus parce qu’elle sait qu’elle n’en a plus ; toutefois elle attend le moment de mordre (…)


Logo approfondir
Approfondir
church-820339_1920GIMP.jpg
La mort, séparation provisoire

Jésus dit :

“Ne vous attristez donc pas, vous tous qui pleurez. Ayez confiance en moi et confiez-moi le sort de vos êtres chers.

Le temps de cette terre est bref, mes enfants. Bientôt, je vous appellerai là où la vie dure. Soyez donc saints pour obtenir la vie éternelle, là où déjà vous attendent vos êtres chers ou où ils vous rejoindront après avoir purgé leur peine.

Votre séparation actuelle est brève comme heure qui passe. Après vient la réunification des esprits dans la Lumière et puis, la résurrection bienheureuse, grâce à laquelle vous jouirez, non seulement de l’union avec ceux que vous aimez, mais aussi de la vision de ces visages qui vous sont chers et dont la disparition vous fait pleurer comme si on vous avait volé votre joyau le plus cher.

Rien n’est changé, mes enfants. La mort ne vous sépare pas si vous vivez dans le Seigneur. Celui qui est allé au-delà de la vie terrestre n’est pas séparé de vous. Il ne peut l’être puisqu’il vit en moi comme vous vivez. Seulement, pour apporter une comparaison humaine, il s’est élevé des membres inférieurs à des parties plus hautes et nobles, et il vous aime donc avec plus de perfection parce qu’il est encore plus uni à moi et il tire sa perfection de moi. Seuls les damnés sont ‘morts’. Eux seuls. Mais les autres ‘vivent’.

Ils vivent, Maria. Comprends-tu ? Ils vivent. Ne pleure pas [pour la mort de ta mère]. Prie. Je viendrai bientôt.

Comme le soir tombe, l’ouvrier se hâte de terminer sa journée pour aller ensuite content à son repos, après avoir eu une juste rétribution pour son travail. Lorsque pour une créature tombe le soir de sa vie sur terre, il faut aussi qu’elle se hâte de finir son travail pour mettre les dernières touches à l’œuvre presque terminée. Et les mettre avec joie, en pensant au repos qui est proche après tant de labeur et à la rétribution qui sera généreuse parce que le travail fut grand.

Je suis un Maître qui rétribue bien. Je suis un Père qui t’attend pour te récompenser. Je suis celui qui t’aime et qui t’a toujours aimée et qui t’aimera toujours. Pas une de tes larmes ne m’est inconnue et pas une ne restera sans récompense. Tiens-toi toujours plus en Moi et ne crains pas. Ne crains pas que je te laisse seule. Même quand je ne parle pas, je suis avec toi.

Toi, seule ? Oh! Ne dis pas cela ! Ton Jésus est avec toi, et là où est Jésus est tout le paradis. Tu n’est pas seule. Marie n’était pas seule dans sa petite maison de Nazareth. Les anges entouraient sa solitude humaine. Toi, Maria, tu n’es pas seule. Tu m’as pour Père, tu as Marie pour Mère, tu as mes saints pour frères et les anges pour amis. Celui qui vit en moi a tout, ma fille.

Je ne te dis pas : ‘Ne pleure pas’. J’ai pleuré, moi aussi et Marie a pleuré. Mais je te dis : ‘Ne pleure pas de ces pleurs humains qui sont la négation de la foi et de l’espérance. Ne pleure jamais comme cela’.

Aie foi, non seulement dans les grandes choses de la Foi, mais aussi dans mes paroles secrètes. Elles sont de moi, tu peux en être certaine. Et aie espoir en mes promesses. Quand je viendrai te donner la Vie, tu verras que tu n’as pas perdu ceux que tu as pleurés. C’est celui qui meurt sans Jésus dans son cœur qui est perdu.

Reste en Jésus. Tu trouveras en lui tout ce que tu désires.

J’essuierai pour toujours chaque larme de tes yeux, comme je soulage maintenant chacune de tes douleurs, que je ne peux pas t’é­vi­ter puisque c’est utile à la gloire de ton Dieu et à la tienne.

L’hiver de la vie passe vite, ma colombe, et quand viendra le printemps éternel, je viendrai te couronner de fleurs et je t’enlèverai les épines que tu portas par amour pour moi.”

Les Cahiers de 1943, 9 octobre