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12 septembre 2024 -
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L'évangile du jour
« Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent » (Lc 6, 27-38)

En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
SermonMontagne1-jesus-sermon-mount-Carl_Bloch-libre_de_droitGIMP.jpg
Date
14 février 28
Lieu
Cornes d'Hattin
Livre
Tome 3 - ch 170.10
2ème année vie publique

       “ Bienheureux serai-je si je suis miséricordieux. ”

       Quel homme pourrait dire : “ Je n’ai pas besoin de miséricorde ” ? Personne. Or, s’il est dit dans l’ancienne Loi : “ Œil pour œil et dent pour dent ”, pourquoi ne devrait-on pas dire dans la nouvelle : “ Qui aura été miséricordieux obtiendra miséricorde ” ? Tous ont besoin de pardon.

       Eh bien, ce n’est pas la formule et la forme d’un rite qui obtiennent le pardon, car ce ne sont que des symboles extérieurs accordés à l’esprit humain opaque. Mais c’est le rite intérieur de l’amour, ou encore de la miséricorde. Car si l’on a imposé le sacrifice d’un bouc ou d’un agneau et l’offrande de quelques pièces de monnaie, c’était dû au fait qu’à la base de tout mal on trouve toujours deux racines : la cupidité et l’orgueil. La cupidité est punie par la dépense qu’il faut faire pour l’offrande, l’orgueil par la confession publique du rite : “ Je célèbre ce sacrifice parce que j’ai péché. ” Et cela se fait aussi pour annoncer les temps et les signes des temps, et le sang répandu est la figure du Sang qui sera répandu pour effacer les péchés des hommes.

       Bienheureux donc celui qui sait être miséricordieux à l’égard de ceux qui sont affamés, nus, sans toit, et de ces personnes encore plus misérables dont le mauvais caractère fait souffrir à la fois elles-mêmes et ceux qui vivent avec elles. Faites preuve de miséricorde. Pardonnez, compatissez, secourez, instruisez, soutenez. Ne vous enfermez pas dans une tour de cristal en disant : “ Moi, je suis pur, et je ne descends pas parmi les pécheurs. ” Ne dites pas : “ Je suis riche et heureux et je ne veux pas entendre parler des misères d’autrui. ” Pensez que, plus vite que de la fumée dispersée par un grand vent, votre richesse, votre santé ou votre aisance familiale peuvent se dissiper. Et rappelez-vous que le cristal fait office de loupe et que ce qui serait passé inaperçu en vous mêlant à la foule, vous ne pourrez plus le tenir caché si vous vous établissez dans une tour de cristal, seuls, à l’écart, éclairés de tous côtés.

       Miséricorde pour accomplir un sacrifice d’expiation secret, continuel, saint, et obtenir miséricorde.


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Femme blonde Prière Église © Shutterstock:encierro
La sainte demeure de Dieu

Azarias [l'ange gardien de Maria Valtorta] dit :

« Quelle est la sainte demeure de Dieu ?

A cette question certains répondraient : “ Le ciel ”,

d’autres : “ L’Eglise ”, d’autres : “ Le cœur de l’homme ”,

et aucun ne se tromperait complètement, sans toutefois atteindre la réponse parfaite. Dieu habite les cieux, il est dans l’Eglise, il est dans le cœur des hommes qui sont dans sa grâce.

Mais, pour être précis, Dieu est en lui-même.

Sa demeure, c’est sa charité infinie, l’unique demeure qui, par sa perfection et son infinité, peut contenir le Parfait et l’Infini. Dans la charité tout s’opère, procède, se génère, se satisfait, se repose, s’apaise.

La charité, c’est-à-dire lui-même, est la sainte demeure de Dieu.

La liturgie dit : “ C’est Dieu qui fait habiter dans sa Maison les personnes d’un égal caractère ”, ce qui signifie savamment que seuls ceux qui demeurent dans la charité habitent en Dieu. » [...]

Le Livre d’Azarias, 25 août 1945