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FR-Evangile-Illustre-2016-07-27
31 juillet 2024 -
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L'évangile du jour
« Le royaume des Cieux est un trésor » (Mt 13, 44-46)

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l'homme qui l'a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle. »


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
2 juin 28
Lieu
vers le lac Mérom
Livre
Tome 4 - ch 237.4
2ème année vie publique

        (…) Ecoutez : Un homme était allé par hasard dans un champ y prendre du terreau pour l’emporter dans son jardin ; en creusant avec effort le sol dur, il trouve, sous une couche de terre, un filon de métal précieux. Que fait-il donc ? Il recouvre de terre sa découverte. Il n’hésite pas à travailler davantage, car cette découverte en vaut la peine. Puis il rentre chez lui, rassemble toutes ses richesses en argent ou en objets et les vend contre une belle somme. Puis il va trouver le propriétaire du terrain et lui dit :

       “ Ton champ me plaît. Combien en veux-tu ? ”

       “ – Mais il n’est pas à vendre ”, répond l’autre.

       Mais l’homme offre des sommes toujours plus grandes, disproportionnées par rapport à la valeur du terrain, et il finit par décider le propriétaire qui se dit : “ C’est homme est fou ! Mais puisqu’il l’est, j’en profite. Je prends la somme qu’il me propose. Ce n’est pas de l’usure, puisque c’est lui qui me l’offre. Grâce à elle, je m’achèterai au moins trois autres champs, et plus beaux. ” Et il vend, persuadé d’avoir fait une excellente affaire.

       Or c’est l’autre, au contraire, qui a fait une excellente affaire, car il se prive d’objets qui auraient pu être volés, perdus ou usés, et il acquiert un trésor qui, parce qu’il est vrai, naturel, est inépuisable. Cela vaut donc la peine qu’il sacrifie ce qu’il possède pour faire cet achat : car s’il reste quelque temps avec ce seul champ pour tout bien, en réalité il possède pour toujours le trésor qu’il recèle. (…)


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Tibidabo-brouillard
Dieu opère le bien dans l’âme

Jésus dit :

“Voici une leçon toute pour toi.

Je suis ton Maître et tu le reconnais. Cette reconnaissance de ta part me donne de la joie. Mais je veux que tu reconnaisses toute la profondeur de ce que j’accomplis en toi. Je t’ai enseigné beaucoup de choses et je t’en enseignerai beaucoup d’autres parce que tu es encore bien loin d’être telle que je te voudrais.

Une des dernières choses enseignées a été le pouvoir du silence. Je te l’ai fait comprendre en me montrant à toi alors que je me tais devant mes accusateurs d’alors et de maintenant, devant Pilate et les Pilates, lesquels ne m’accusent pas et, humainement, ne me veulent aucun mal, mais qui ne me défendent pas par peur. J’ai vu que tu as compris cette leçon et que tu étais désireuse de m’imiter, tout en reconnaissant que toute seule, tu n’y arriverais jamais.

Ton désir et ton humilité m’ont poussé à opérer mon œuvre. J’opère toujours quand je vois que quelqu’un est disposé à ce que j’opère en lui. Je ne suis pas seulement le Maître ; je suis aussi Médecin, et je sais, en tant que médecin, qu’aucune visite et aucun diagnostic ne suffisent à guérir si le malade refuse de se soumettre au médecin. Ce n’est pas la parole qui sauve: c’est l’œuvre. Alors je t’ai opérée en te serrant sur mon cœur.

Aime mon cœur, Maria, car c’est lui qui t’a guérie d’un de tes principaux défauts : celui de la véhémence, de la résistance, du manque de flexibilité aux choses de tous les jours. Ennuyeuses, irritantes, injustes, c’est vrai. Mais qu’il faut savoir rendre utiles, justes, aimées, en pensant à la vie éternelle où vous les retrouverez. Alors que je te tenais serrée sur mon cœur, et tu sais quel matin ce fut, il t’a non seulement parlé, mais il t’a purifiée de ses flammes, à la suite de quoi ton humanité s’est modifiée, perdant beaucoup de votre humanité – de votre férocité, je pourrais dire – et acquérant beaucoup de mon humanité.

J’opérerai d’autres choses en toi, si je te vois toujours pleine de bonne volonté et humble, tout comme j’en ai opéré pour te rendre plus agréable à notre Père. Tu t’es rendu compte d’avoir été guérie de bien des choses et par Qui tu l’as été. Dans d’autres cas, tu ne t’en es pas rendu compte, tant ma main est légère.

Mais pense à ceci, afin de ne pas te tromper, lorsque tu te regardes avec stupeur en voyant qu’il te pousse des plumes aux bras et que ceux-ci se changent en ailes : tout le bien que tu as vu naître là où il n’y avait que mauvaises herbes et ronces de mal, ce bien vient de moi, c’est moi qui te l’ai donné. Par toi-même, tu n’aurais rien pu faire, malgré ta bonne volonté.

De cette dernière chose que j’ai opérée en toi et par laquelle tu es devenue mon imitatrice dans le silence, qui est prudence, qui est charité, qui est sacrifice et qui me plaît plus qu’un encens, tu m’en as loué en proclamant que j’avais fait cette grâce. Cette reconnaissance me pousse à opérer davantage.

Je suis Maître et Médecin, mais je suis aussi Père. Et si je n’étais pas l’Homme-Dieu, je voudrais dire : je suis Mère pour vous tous car, telle une mère, je vous porte, je vous nourris, je prends soin de vous, je vous instruis, je pleure sur vous, je m’enorgueillis de vous. L’a­mour d’un père est en effet différent. L’amour d’une mère est l’amour des amours, après celui de Dieu. C’est pour cela que sur la croix je vous ai confiés à ma Mère. Je ne vous ai pas confiés à mon Père dont, par ma mort, je vous rachetais. Je vous ai donnés à ma Mère parce que vous étiez informes ou nouveaux-nés et qu’il vous fallait un sein de mère.

Soyez, sois une fille pour moi, une fille qui reconnaît les soins donnés à son enfance spirituelle. Observe les enfants nés d’une femme : il y a peu de lumières dans la pensée rudimentaire d’un nouveau-né, mais tu le vois sourire et caresser la mamelle dont lui vient le lait. Observe les petits des bêtes : ils aiment le giron maternel qui les nourrit, ils aiment l’aile qui les couvre.

Toi, femme, fille de femme, toi, créature faite à la ressemblance de Dieu, ne sois pas inférieure aux petits des bêtes. Reconnais mon sein qui t’élève, te nourrit et t’instruit, et aime-le d’un amour qui me com­pense et me pousse à m’occuper de toi toujours davantage. Ne te lasse pas d’aimer. Tu sais ce que je veux dire. Ne te lasse pas d’aimer si tu ne veux pas que je me lasse d’opérer en toi.

Maintenant, va en paix. Souviens-toi, écoute et aime. Tu sais ce que je veux dire. Ainsi, tu me rendras heureux. Je suis Jésus, le Jésus qui est le Sauveur.”

Les Cahiers de 1943, 28 mai