Jésus venait de mourir. Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
(…) C’est alors que Longinus s’approche de Jean et lui dit un mot que je ne comprends pas, puis il se fait donner une lance par un soldat. Il regarde les femmes : elles s’occupent toutes de Marie, qui reprend lentement des forces, et tournent le dos à la croix.
Longinus se met en face du Crucifié, étudie bien le coup, puis le donne. La large lance pénètre profondément de bas en haut, de droite à gauche.
Jean qui se débat entre son désir de voir et l’horreur de la vision, détourne la tête un instant.
« C’est fait, mon ami » dit Longinus, avant d’ajouter : « C’est mieux ainsi. Comme à un cavalier, et sans briser les os… c’était vraiment un juste ! »
De la blessure suinte beaucoup d’eau et à peine un filet de sang qui déjà forme des caillots. Suinte, ai-je dit. Il ne sort qu’en filtrant par la coupure nette qui reste inerte. Si Jésus avait encore respiré, elle se serait ouverte et fermée par le mouvement du thorax et de l’abdomen (...)
Un souffle qui passe… message de Jésus‑Christ le 18 octobre 2021
[…] dans le cas des révélations dites « privées » qui sont authentiques — c’est‑à‑dire permises par moi —, ces mêmes experts, qui devraient y reconnaître la marque de l’Esprit Saint, adoptent trop souvent, dès le principe, une position de méfiance plutôt que de prudence, et, victimes de leurs propres préjugés et sensibilité ou pressés d’obéir à des pressions extérieures, ils ergotent sur des vétilles, quand ils ne les condamnent point de facto sans même les avoir examinées entièrement.
Pourtant, ont‑ils oublié, ceux qui agissent ainsi, que, bien que le canon des Écritures soit clos, j’ai envoyé aux hommes, depuis le Ciel, le Paraclet afin de toucher l’âme, le cœur et l’intelligence de mes enfants et de fortifier leur foi — et cela jusqu’à la fin des temps ? C’est pourquoi, sachant que le rôle de telles révélations n’est pas d’outrepasser ni de compléter, voire de contredire la Révélation canonique, mais d’aider mes enfants à en vivre plus intensément, ils devraient comprendre que ce n’est pas parce qu’il se trouve çà et là un mot ou une phrase qui heurte leur sensibilité ou n’est point à leur goût, qu’ils doivent jeter le bébé avec l’eau du bain. Si l'Index existait encore aujourd’hui avec les critères de jugement qui étaient autrefois les siens, peut-être leurs propres ouvrages se verraient‑ils aussi, à leur tour, voués aux gémonies…
C’est malheureusement, ce qui vient d’arriver une fois encore à l’œuvre magistrale de ma messagère Maria Valtorta, dont la vie n’a été qu’un modèle d’obéissance et de vertu, et qui a rejoint au Ciel la grande assemblée des saints.
Bien que cette œuvre ait fait les délices de plusieurs papes, cardinaux, évêques, religieux et religieuses — dont certains figurent aujourd’hui au calendrier des saints — et qu’elle continue de ravir nombre de théologiens dont l’orthodoxie ne saurait être mise en doute, qui eux, pour le moins, en ont lu et médité l’intégralité sans jamais rien y découvrir de contraire à la foi ni aux mœurs, elle vient encore d’être décriée.
Si par le passé, elle s’est vue mettre à l’Index, ce ne fut que pour des questions de forme et non point de fond. Pour ceux qui en jugent négativement aujourd’hui mais qui, en vérité, ne l’ont jamais lue in extenso, ils n’auraient jamais dû s’autoriser à la discréditer, ni même à suspecter qu’elle puisse influer négativement sur la vie spirituelle de mes fils et mes filles.
En vérité, je le dis : ce jugement négatif ne manquera pas d’attrister, voire de blesser toutes les âmes qui, au fil des pages de cette œuvre et au fil du temps, se sont nourries de la saine spiritualité qui en émane et qui les a guidées vers une vie spirituelle de plus grande qualité au sein de mon Église catholique. Concernant les charismes, ceux qui s’en disent experts devraient donc non seulement savoir juger les arbres à leurs fruits, mais aussi juger de ces fruits sur le long terme.
Cette œuvre de Maria Valtorta, achevée depuis plusieurs décennies, reste encore aujourd’hui un joyau pour les âmes qui souhaitent mieux connaître, mieux comprendre mon Évangile et en vivre pleinement dans leur vie quotidienne. En effet, elle n’est pas « L’Évangile de Maria Valtorta » mais bien le récit détaillé, tel que je l’ai révélé à cette âme mystique, de ce qui est advenu autour de l’Évangile canonique, consigné par mon Église — cela afin que le lecteur soit en mesure d’en retrouver les événements dans leur contexte et de mieux en comprendre le sens. Cette œuvre, que j’ai inspirée à ma messagère, est, nul ne doit en douter, l’œuvre de l'Esprit Saint.
En des temps où la vraie foi s’étiole faute d’un soutien spirituel suffisant et d’une prédication de qualité, en des temps où les mœurs se relâchent et où mon Église se voit ébranlée par les coups de boutoir du Malin, où les séminaires et les lieux de culte se vident, où les fidèles ne se confessent plus et où mon Eucharistie est souvent incomprise, méprisée, voire profanée, est‑il sérieux que des ministres de cette même Église se fassent une priorité de mettre mes enfants injustement en garde contre l’œuvre de Maria Valtorta alors qu’ils restent muets devant le nombre effrayant des avortements, la théorie « du genre », les manipulations génétiques, 228 la décadence des mœurs, les unions illégitimes et les terribles ravages d’un pouvoir politique autoritaire et corrompu par l’argent ?
[…] Ceux qui critiquent ou mettent mes enfants en garde contre l’œuvre de Maria Valtorta enfin devraient savoir combien d’âmes elle a sauvé de l’abîme, combien d’âmes elle a émues, nourries, métamorphosées, converties et ramenées à une foi authentique et solide au sein de mon Église catholique, combien d’âmes aussi elle a conduites à la vie religieuse ou à la prêtrise. Alors, qu’ils s’efforcent de ne pas rester opiniâtrement sur des positions surannées et ne laissent point leur sensibilité personnelle ou même leur orgueil venir influer sur l’impartialité d’un juste discernement. […]
(NDR : Pour mémoire, le « bref avertissement » de la Commission doctrinale sur les écrits de Maria Valtorta est paru quelques jours avant)
www.messages-du-ciel.com
Un souffle qui passe… Il s'agit d’une révélation privée signée de nos « frères du Ciel », et aussi de saints bien connus, de la Vierge Marie ou de Jésus lui‑même, donnée par locution intérieure à un laïc catholique depuis 1981. Le Nihil Obstat a été accordé par le Père Marc‑Antoine Fontelle o.s.b. docteur en théologie, en droit canonique et en droit civil. L’imprimatur a été accordé par Mgr Gilbert Aubry, évêque de Saint‑Denis de La Réunion, aux trois premiers tomes de ces « messages du Ciel au monde d’aujourd’hui ». A partir du 18 janvier 2021, les messages ont l’approbation du Père Marc‑Antoine Fontelle o.b. Le message rapporté ci‑dessus est à ce jour disponible uniquement sur internet.