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21 avril 2024 -
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L'évangile du jour
« Moi, je suis le bon berger » (Jn 10, 11-18)

En ce temps-là, Jésus déclara :

« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
23 octobre 29
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 8 - ch 518.5
3ème année vie publique

     (...) Je suis le bon Berger et mes brebis me connaissent, tout comme ceux qui sont pour l’éternité les portiers du vrai bercail. Eux m’ont connu, moi et mon nom, et ils l’ont annoncé pour qu’il soit connu d’Israël. Ils m’ont décrit, et ils ont préparé mes chemins.

     Et quand ma voix s’est fait entendre, le dernier d’entre eux m’a ouvert la porte en annonçant au troupeau qui attendait le vrai Berger, au troupeau groupé autour de son bâton : “ Voici celui dont j’ai dit qu’il vient derrière moi. Il me précède parce qu’il existait avant moi et que moi, je ne le connaissais pas. C’est précisément pour que vous soyez prêts à le recevoir, que je suis venu baptiser avec de l’eau afin qu’il soit manifesté en Israël. ”

     Et les bonnes brebis ont entendu ma voix : quand je les ai appelées par leur nom, elles sont accourues et je les ai emmenées avec moi, comme le fait un bon berger, que les brebis reconnaissent à la voix et qu’elle suivent partout où il va.

     Et quand il les a toutes fait sortir, il marche devant elles, et elles le suivent, car elles aiment la voix du berger, alors qu’elles ne suivent pas un étranger, mais au contraire fuient loin de lui, parce qu’elles ne le connaissent pas et le craignent.

     Moi aussi, je marche devant mes brebis pour leur indiquer le chemin et pour affronter le premier les dangers et les signaler au troupeau que je veux conduire en lieu sûr dans mon Royaume. (...)


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Être chrétien

Être chrétien ne signifie pas seulement prier le Christ, le prêcher de telle ou telle manière, ça ne veut pas dire être encore plus rigoriste dans certains domaines que les vrais catholiques. Prier Dieu, prêcher Dieu, être rigide dans tout ce qui touche au service formaliste de Dieu, les prêtres, les scribes et les pharisiens de l’époque de Jésus le faisaient tout aussi bien parmi les hommes. Néanmoins, et à de rares exceptions près, cela n’a pas fait d’eux des “chrétiens”, mais plutôt des “antichrétiens”.

Être chrétien signifie faire partie du Corps mystique par l’appartenance à l'Église de Rome en tant que catholique, en appartenant au Christ par une vie vraiment conforme à son enseignement et à ses commandements. Autrement, on n’est pas chrétien dans les faits, pas même si l’on est catholique en ce sens qu’on a reçu le baptême selon le rite de l'Église romaine ainsi que les autres sacrements. Même si l’on n’est pas tombé ou resté dans une faute grave, même si on n’en est pas allé jusqu’à renier sa foi ou à faire partie des sept condamnations de l'Église, ou encore jusqu’à appartenir à des partis politiques condamnés pour être précisément condamnables. On n’est pas un vrai chrétien, un chrétien dans les faits, si l’on ne mène pas une vie chrétienne ; il en va de même si l’on n’honore pas Dieu par un culte intérieur vivant, constant, même dans l’intimité de la maison, un culte intérieur toujours présent, même dans le travail intellectuel ou manuel, toujours actif, jusque dans les rapports sociaux qu’il faut toujours entretenir avec tous nos prochains qui nous sont plus ou moins unis par les liens du sang ou des rapports sociaux.

On n’est pas un vrai catholique ni un chrétien dans les faits lorsqu’on pratique uniquement un culte extérieur et formel pour être admiré, ou uniquement intérieur pour ne pas être tourné en dérision comme bigot, ou encore pour éviter quelque préjudice matériel. On ne l’est pas davantage tant qu’on ne cherche pas à pratiquer les vertus le plus parfaitement possible, jusqu’à l’héroïsme si l’occasion s’en présente ; tant qu’on ne pratique pas ce que l’on appelle “le complément de la loi, c’est-à-dire la charité”, dont les œuvres de miséricorde constituent autant de variantes ; tant qu’on n’essaie pas de renoncer à l’habitude vicieuse qui est cause de péché ; tant qu’on pèche contre l’Esprit Saint en doutant de la miséricorde divine qui pardonne au repenti, en présumant pouvoir se sauver tout seul, en méprisant ou en niant les vérités lumineuses de la foi – non seulement les premières et les principales, mais tout ce que contient le Credo et que les dogmes anciens et récents ont défini –, en nourrissant de l’envie à l’égard des justes, en restant des pécheurs et des impénitents obstinés ; tant qu’on porte atteinte à la vie de notre prochain ou même seulement à sa santé corporelle ou à son honneur ; tant qu’on foule aux pieds l’ordre de la nature par des actes abominables que les animaux eux-mêmes ne commettent pas de manière pleinement fautive puisqu’ils ne possèdent ni raison ni conscience ; ou encore en opprimant les pauvres, en pratiquant l’usure pour en tirer un profit illicite, en exploitant outre mesure les travailleurs ou en leur refusant un juste salaire.

Une telle vie mérite les jugements sévères de Jésus aux scribes, aux pharisiens et aux marchands du Temple. Puisque l’Évangile devrait être un livre lu chaque jour par tout chrétien, phrase par phrase, en méditant sur ces vérités qui apportent la vie, il serait opportun que les passages où Jésus distingue une vie religieuse authentique d’une vie religieuse apparente ou mensongère soient fréquemment lus, relus et médités !

Les Cahiers de 1945 à 1950, septembre / novembre 1950

N.B. : 

Les cahiers n° 121 et 122 comportent des commentaires de certains passages de l’Apocalypse et ferment la longue série des cahiers autographes de Maria Valtorta. À la différence des cahiers précédents, les dates de rédaction ne sont indiquées que de façon sommaire (septembre à novembre 1950) sur le frontispice des deux cahiers.

En outre, le texte n’est pas introduit par l’habituel "Jésus dit″. L’Auteur ne se nomme pas et ne parle pas à la première personne comme dans les "dictées″. Il reste un commentateur.

On a longtemps cru qu’il s’agissait de l’Esprit Saint qui dicte, à la même époque, les Leçons sur l'épître de saint Paul aux romains mais Marie-Juliette Quignon fait remarquer que l’auteur parle de "nous" pour désigner le genre humain. Adam et Ève sont ses ancêtres. Il parle des trois Personnes de la Trinité à la 3ème personne.

Il est donc probable que l’auteur de ces commentaires n’est autre que Maria Valtorta elle-même, arrivée à une telle union avec Dieu qu’on a pu prendre ses commentaires inspirés comme dictés par l’Esprit Saint, tant le niveau spirituel en est étonnant.