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17 avril 2024 -
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L'évangile du jour
« Telle est la volonté de mon Père » (Jn 6, 35-40)

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
23 février 29
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 5 - ch 354.11
3ème année vie publique

        (...) – Mais où est ce Pain ? Comment le trouve-t-on ? Quel nom a-t-il ?

        – Moi, je suis le Pain de vie. C’est en moi qu’on le trouve. Son nom est Jésus. Qui vient à moi n’aura plus jamais faim, et qui croit en moi n’aura plus jamais soif, car les fleuves célestes se déverseront en lui, éteignant toute ardeur matérielle. Je vous l’ai dit, désormais. Vous me connaissez à présent, et pourtant vous ne croyez pas. Vous ne pouvez croire que tout est en moi. Et pourtant, c’est ainsi. C’est en moi que se trouvent tous les trésors de Dieu. C’est à moi qu’est donné tout ce qui appartient à la terre, de sorte que les Cieux glorieux et la terre militante sont réunis en moi. Même, elle est en moi, la foule de ceux qui sont morts dans la grâce de Dieu et attendent en souffrant, car tout pouvoir est en moi et pour moi. Et je vous le dis : tout ce que le Père me donne viendra à moi. Et je ne chasserai pas celui qui vient à moi car je suis descendu du Ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or voici la volonté de mon Père, du Père qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. La volonté du Père qui m’a envoyé est que quiconque connaît le Fils et croit en lui ait la vie éternelle et que je puisse le ressusciter au Dernier Jour, en le voyant nourri de la foi en moi et marqué de mon sceau. »

        Ce discours nouveau et hardi du Maître suscite tout un bourdonnement dans la synagogue et au-dehors. Et lui, après avoir repris haleine un instant, tourne ses yeux étincelants de ravissement là où l’on murmure davantage – or ce sont précisément les groupes où il y a des juifs. Il reprend : (...)


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Commentaire du Livre de Daniel chapitre 7 (1/2)

Jésus dit :

« Daniel est celui qui a la même caractéristique que Jean, et Jean est celui qui recueille et amplifie la caractéristique initiale de Daniel. Voilà pourquoi il te plaît tant, à toi qui es le petit Jean.

Comme un poisson dans un bassin limpide, tu es heureuse lorsque tu te trouves dans l’atmosphère de ton Christ, qui connaîtra son triomphe suprême à l’heure où Satan, son fils et ses courtisans seront rendus impuissants pour toujours. Or tu trouves cette atmosphère chez Daniel. Si Isaïe est le pré-évangéliste qui traite de mon avènement dans le monde pour le salut du monde, Daniel est le pré-apôtre, le pré-Jean qui annonce les gloires de mon triomphe éternel en tant que roi de la Jérusalem qui ne passera pas. [...]

L’homme était un demi-dieu par la grâce et la foi. Tel un aigle et un lion, il savait affronter et vaincre les dangers des sens, et s’élever pour se mouvoir dans l’atmosphère de Dieu, là où l’âme s’unit à son Seigneur par des noces surnaturelles en d’ardentes unions, continuelles et rapides. Elle en redescend renouvelée en force, en joie, en charité qu’elle répand sur ses frères, puis de nouveau s’élance avec encore plus d’impétuosité vers Dieu; car chaque union fait croître en perfection, qui trouve son achèvement quand l’union devient éter-nelle dans mon paradis.

L’athéisme a arraché à l’homme ses ailes d’aigle et son cœur de demi-dieu et a fait de lui un animal qui marche dans la boue et tourne vers la boue son cœur pesant, tout de chair et de sang. L’homme porte, sur son “moi” privé des ailes spirituelles de l’âme, un poids plus lourd que le plombs, qui l’incline vers la fange, l’y étend, l’y embourbe.

L’homme était un demi-dieu par l’amour qui vivait en lui. En aimant Dieu et sa Loi, qui est une loi d’amour, il possédait Dieu et avec lui la paix, qui est un attribut principal de Dieu, et avec la paix, un grand bonheur universel et particulier.

Or l’homme a repoussé la Loi de Dieu pour suivre foule d’autres doctrines. Mais aucune d’elles ne provenait ni ne provient de Dieu, si bien que le véritable amour n’est en aucune. Il s’ensuit que l’homme, qui avait embrassé l’athéisme et abandonné ainsi son état d’aigle et de lion pour devenir un simple homme, s’enfanta lui-même, par un sortilège infernal, en ours, dévoreur féroce de ses semblables.

Or l’horreur appelle l’horreur. C’est une escalade. L’horreur ne cesse de croître car, par ses maudites unions avec Satan, l’homme, que le Christ avait ramené à sa nature de demi-dieu, engendre des monstres toujours plus terribles. Ce sont les enfants de son erreur, vendus à Satan pour en obtenir une aide terrestre. »

Les Cahiers de 1944, 25 janvier