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14 janvier 2024 -
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L'évangile du jour
« Nous avons trouvé le Messie » (Jn 1, 35-42)

En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure, (environ quatre heures de l’après-midi). André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
13 mars 27
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 1 - ch 47.9
1ère année vie publique

        (…) Jésus sort sur la petite place. Au seuil de la porte se tiennent Jean et Jacques avec Pierre et André.

        « La paix soit avec vous » dit Jésus, qui ajoute : « Voici l’homme qui, pour être juste, a besoin de s’abstenir de juger sans s’être d’abord informé, mais qui sait reconnaître honnêtement ses torts. Simon, tu as voulu me voir ? Me voici. Et toi, André, pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt ? »

        Les deux frères se regardent, bien embarrassés. André murmure :

        « Je n’osais pas… »

        Pierre, tout rouge, ne dit rien. Mais quand il entend Jésus dire à son frère : « Etait-ce un mal de venir ? Il n’y a que le mal qu’on ne doit pas oser faire », il intervient franchement :

        « C’est à cause de moi qu’il est resté. Lui, il voulait me conduire à toi sur-le-champ. Mais moi… J’ai dit… Oui, j’ai dit : “ Je n’y crois pas ”, et je n’ai pas voulu. Ah, maintenant, cela va mieux !… »

        Jésus sourit, puis il dit :

        « Et je te dis que je t’aime pour ta sincérité.

        – Mais moi… moi, je ne suis pas bon. Je ne suis pas capable de faire ce que tu as dit à la synagogue. Je suis irascible et, si quelqu’un m’offense… eh bien… Je suis avide et j’aime avoir de l’argent… et dans ma vente de poissons… eh bien… pas toujours… je ne suis pas toujours sans frauder. Et je suis ignorant. Alors j’ai peu de temps à te suivre pour avoir la lumière. Comment faire ? Je voudrais devenir comme tu dis… mais…

        – Ce n’est pas difficile, Simon. Tu connais un peu l’Ecriture ? Oui ? Eh bien, pense au prophète Michée. Dieu attend de toi ce que dit Michée. Il ne te demande pas de t’arracher le cœur ni de sacrifier tes affections les plus saintes. Non, il ne te le demande pas pour l’instant. Un jour, sans que Dieu te le demande, tu te donneras aussi toi-même à Dieu. Mais il attend qu’un soleil et une ondée aient fait de toi, qui n’es qu’un brin d’herbe, un robuste palmier dans toute sa gloire. Pour le moment, il te demande ceci : pratiquer la justice, aimer la miséricorde, t’appliquer totalement à suivre ton Dieu. Efforce-toi de faire cela et le passé de Simon sera effacé, et tu deviendras l’homme nouveau, l’ami de Dieu et de son Christ. Non plus Simon mais Céphas, la Pierre solide sur laquelle je m’appuie.

        – Voilà qui me plaît ! Ça, je le comprends. La Loi, c’est cela… c’est cela… voilà, je n’arrive plus à l’observer telle que les rabbins l’ont fait devenir !… Mais comme tu l’expliques, oui. Il me semble que j’y arriverai. Et tu m’aideras. Tu restes dans cette maison ? J’en connais le propriétaire.

        – Je reste ici, mais je vais aller à Jérusalem, après quoi je prêcherai dans toute la Palestine. Je suis venu pour cela. Mais je reviendrai souvent ici.

        – Je viendrai encore t’écouter. Je veux être ton disciple. Un peu de lumière m’entrera dans la tête.

        – Dans le cœur, Simon, surtout dans le cœur. Et toi, André, tu ne dis rien ?

        – J’écoute, Maître.

        – Mon frère est timide.

        – Il deviendra un lion. La nuit tombe. Que Dieu vous bénisse et vous donne bonne pêche ! Allez.

        – Paix à toi. »

        Ils s’en vont.


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USM S48 2023 11 30
Dieu est en nous

[Dieu le Père dit :]

«En vérité, je ne suis loin d’aucun d’entre vous. Il suffit que vous me cherchiez – il n’est pas même besoin d’avancer à tâtons comme de pauvres aveugles pour me rencontrer –, et vous me trouvez.

Où suis-je ? Où est ce Dieu éternel ? Où est ce Seigneur du ciel et de la terre, ce Créateur de tout homme qui descend de cet Homme qui fut le chef-d’œuvre de sa création et qui est maintenant la pierre de touche de sa bonté ? Faut-il aller par monts et par vaux, naviguer sur les mers, affronter des déserts ou tout simplement sortir des maisons et des villes pour le trouver en des lieux spécifiques ? Non. Il est vrai que, au nom du Dieu tout-puissant et pour son culte, l’on a élevé des temples et des églises et qu’il s’y trouve le soleil sans crépuscule de l’Eucharistie, qui rallie les hommes pour les réchauffer, les nourrir, les purifier, les unir par la Chair eucharistique, autrement dit par mon Aimé, mon Bien-aimé. Mais est-ce seulement là que vous trouvez Dieu ? Non. Jubilant en ses saints, paternel chez ses enfants, sévère chez ses ennemis, Dieu est en vous.

Je suis en vous. Je vis en vous avec ma grâce, ce fleuve de joie et de paix, cette source de continuelles faveurs qui peut aussi menacer par la seule puissance inévitable de mon regard, qui est parole et ton de réprimande – si la parole et la foudre de mon regard ne suffisent pas à rappeler la conscience à son devoir –, je suis sur chaque âme humaine. Moi, le Roi et le Créateur de l’homme.

Je voudrais être à l’intérieur de chaque âme. Je suis dans celle des justes comme l’hostie dans l’ostensoir. Chez les fidèles à la volonté timorée, je suis comme l’Ostensoir qui resplendit, élevé pour demander l’adoration. Je me tiens au milieu des éclairs, du tonnerre et du feu de mon courroux du haut de ma Gloire pour dire aux rebelles : “Ne dépassez pas les limites de votre mal, mais revenez-en arrière, purifiez-vous, prenez la voie de la sainteté si vous ne voulez pas que je vous fasse mourir.”

Il ne faut pas avancer à tâtons pour me chercher. Je suis auprès de vous et vous vivez, bougez et demeurez toujours dans l’orbite de mon rayonnement. [...]

Est-il possible au Fils, qui est mort pour que le vrai Dieu soit aimé de tous les hommes, qui a été choisi comme Juge comme il a été désigné pour être Hostie du monde, lui est-il donc possible d’être bienveillant à l’égard de ceux qui sont restés obstinément dans leurs idolâtries ? En vous créant, vous ai-je refusé quelque chose qui puisse justifier votre stupidité ? Non. Je vous ai donné intelligence et volonté, – ce qui aurait dû suffire puisque ce don vient de Dieu –, c’est-à-dire la capacité de rester dans le bien. Mais je ne me suis pas limité à cela. Je vous ai encore donné sagesse et doctrine.

Tout est dit sur la manière dont l’homme doit agir pour être mon enfant. Celui qui ne le fait pas, ne veut pas l’être. Qu’il ne grommelle donc pas si Dieu se montre sévère à son égard comme un juge indigné, et non aimant comme un père envers ses fils.»

Les Cahiers de 1944, 8 octobre