« Restez éveillés et priez en tout temps »
(Mc 13, 33-37)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez
pas quand ce sera le moment. C’est comme un homme parti en voyage : en quittant
sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail,
et demandé au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand
vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin
; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. Ce
que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »
(…) Il en sera de la venue du Fils de l’homme comme au temps de Noé. Dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient, sans réfléchir au signe, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; alors s’ouvrirent les cataractes du ciel et le déluge submergea tous les vivants et toutes choses. Il en sera de même à la venue du Fils de l’homme. Deux hommes seront l’un près de l’autre dans un champ : l’un sera pris, l’autre laissé ; deux femmes seront appliquées à faire marcher la meule : l’une sera prise, l’autre laissée, par les ennemis de la patrie et plus encore par les anges qui sépareront la bonne semence de l’ivraie, et ils n’auront pas le temps de se préparer au jugement du Christ.
Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure viendra votre Seigneur. Réfléchissez : si le chef de famille savait à quelle heure vient le voleur, il veillerait et ne laisserait pas dépouiller sa maison. Veillez donc et priez, en étant toujours préparés à sa venue, sans que vos cœurs tombent dans la torpeur par des abus et des excès de toutes sortes ; que vos âmes ne soient pas éloignées et fermées aux affaires du Ciel par le souci excessif des réalités de la terre, et que le lacet de la mort ne vous prenne pas à l’improviste quand vous ne serez pas préparés. Car, rappelez-vous, tous vous devez mourir. Tous les hommes, dès leur naissance, sont destinés à la mort. Cette mort et le jugement subséquent sont une venue particulière du Christ, qui devra se répéter pour tous les hommes à la venue solennelle du Fils de l’homme.
Qu’en sera-t-il donc de ce serviteur fidèle et prudent préposé par son maître à donner en son absence la nourriture aux gens de sa maison ? Il serait heureux pour lui que son maître, revenant à l’improviste, le trouve en train d’accomplir son travail avec sollicitude, justice et amour. En vérité, je vous dis qu’il s’exclamera : “ Viens, bon et fidèle serviteur. Tu as mérité ma récompense. Tiens, administre tous mes biens. ” Mais s’il paraissait bon et fidèle sans l’être, si intérieurement il était mauvais comme extérieurement il était hypocrite, si, après le départ de son maître, il a pensé : “ Le maître ne reviendra pas de sitôt ! Prenons du bon temps ”, et s’il se mettait à battre et à maltraiter ses compagnons serviteurs, s’il faisait de l’usure sur eux pour la nourriture et mille autres délits afin d’avoir plus d’argent à dépenser avec les noceurs et les ivrognes, qu’arrivera-t-il ? Le maître reviendra à l’improviste, quand le serviteur ne le croit pas si proche : sa mauvaise conduite sera découverte, son emploi et l’argent lui seront retirés, et il sera chassé pour toujours, comme le veut la justice.
Lorsque le soleil se lève dans un ciel serein, il naît à l’Est. C’est de l’orient que vous vient la lumière et elle avance et croît de plus en plus jusqu’à remplir le ciel de rayons et la terre de tiédeur et de fête.
Qu’y a-t-il de plus beau et de plus grand que le lever du soleil à chaque nouveau matin ? Il vous parle de l’Ordonnateur suprême de toute chose, dont la puissance infinie règle le cours des astres avec une pensée d’amour pour vous, ses enfants, et auquel obéissent les astres, ces géants démesurés de l’Univers, tandis que vous, imperceptible poussière éparpillée sur une planète, et non des plus grandes, qui tourne à travers les voies infinies du firmament, n’estimez pas qu’il soit votre devoir d’obéir par respect et gratitude envers celui qui vous aime et qui est un Dieu.
Page que vous pouvez relire chaque matin avec les yeux de l’âme, à condition de le vouloir, la lumière qui revient suffirait à vous faire méditer pendant toutes les heures du jour nouveau sur la présence, la puissance, la bonté de Dieu, et à vous faire penser à moi, Lumière du monde, Soleil éternel, saint Orient.
Le nom d’‘Orient’ que me donnèrent les anciens d’Israël n’est pas erroné. Mon apparition au monde est belle comme l’apparition de l’astre du matin et, en tant que soleil, j’ai apporté la Lumière à ce monde, initiant la journée de Dieu qui avait été obscurcie à ses débuts par la faute originelle, journée qui aura son éclatant coucher de soleil au moment ultime, pour ensuite renaître éternelle avec tous ses élus au Royaume de Dieu.
J’ai eu envie de connaitre l’œuvre de Maria Valtorta du fait de la réception quotidienne de "Jésus aujourd'hui" par messagerie. Je vous remercie pour cette initiative, qui me nourrit quotidiennement, et que je fais connaitre autour de moi.