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FR-Evangile-illustre-2016-10-08
14 octobre 2023 -
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L'évangile du jour
« Heureuse la mère qui t’a porté en elle ! » (Lc 11, 27-28)

En ce temps-là, comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! » Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
6 octobre 28
Lieu
Gérasa
Livre
Tome 4 - ch 288.6
2ème année vie publique

          (...) La voix perçante d’une femme, limpide comme un chant d’alouette, s’élève au-dessus du brouhaha de la foule pleine d’admiration, chantant la nouvelle béatitude, c’est-à-dire la gloire de Marie :

       « Heureuse la mère qui t’a porté dans ses entrailles et qui t’a nourri de son lait ! »

       Jésus se tourne vers la femme qui exalte la Mère par admiration pour le Fils. Il sourit, parce que cet éloge de sa Mère lui est doux. Mais il répond :

       « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. Fais cela, femme. »

       Sur ce, Jésus bénit et se dirige vers la campagne, suivi des apôtres qui lui demandent :

       « Pourquoi as-tu dit cela ?

       – Parce que, en vérité, je vous dis qu’au Ciel on ne mesure pas avec les mesures de la terre. Et ma Mère elle-même sera heu­reuse, moins en raison de son âme immaculée que pour avoir écouté la Parole de Dieu et l’avoir mise en pratique par l’obéissance. Le “ que l’âme de Marie soit faite sans fautes ”, c’est un prodige du Créateur. C’est à lui donc qu’en va la louange. Mais le “ qu’il soit fait de moi selon ta parole ”, c’est un prodige de ma Mère. C’est donc en cela que son mérite est grand. Si grand que c’est seulement en raison de cette capacité à écouter Dieu parlant par la bouche de Gabriel, et pour sa volonté de mettre en pra­tique la parole de Dieu sans rester à soupeser les difficultés et les douleurs immédiates et futures qu’allait susciter son adhésion, qu’est venu le Sauveur du monde. Vous voyez donc qu’elle est ma bienheureuse Mère non seulement parce qu’elle m’a engendré et allaité, mais parce qu’elle a écouté la Parole de Dieu et l’a mise en pratique par l’obéissance.

       Mais maintenant, rentrons à la maison. Ma mère savait que j’étais dehors pour peu de temps et pourrait s’inquiéter en voyant que je tarde. Nous sommes dans un pays à demi païen. Mais, en vérité, il est meilleur que les autres. Aussi partons, et tournons derrière les murs pour échapper à la foule qui me retiendrait encore. Allons, passons vite derrière ces bosquets touffus… »


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S40 2022 10 08
Amour et humilité chez les porte-parole

Jésus dit :

“Sais-tu pourquoi je t’ai choisie ? Parce que tu es un rien, et tu es convaincue de l’être, et parce que l’amour t’anime.

Je vais cherchant humilité et amour pour déposer mes paroles et mes grâces et pour faire resplendir mes miséricordes, puisque le monde a toujours besoin de preuves de ma miséricorde pour conserver un minimum d’amour et de foi en moi.

Si autrefois, la formation de mon Eglise et la diffusion du Christianisme dans le monde avaient porté les fruits que la première floraison laissait espérer, il n’y aurait eu besoin de rien d’autre.

J’avais donné à ceux qui croyaient en moi tout ce qui leur était nécessaire pour grandir toujours davantage dans la Foi et dans ma Doctrine. Et je l’avais donné dans une forme parfaite comme moi seul, le très Parfait, pouvais le faire. Or il est arrivé qu’avec le temps, ce que je vous ai donné n’a pas perdu son efficacité, mais votre faculté de comprendre s’est affaiblie en vous. Elle s’est affaiblie parce que la fumée de vos orgueils humains a assombri votre vue spirituelle ; votre ouïe spirituelle a été émoussée par le bruit de trop de paroles humaines ; votre goût spirituel, par la saveur de tant de corruption; votre toucher spirituel, par l’abus de trop de contacts charnels ; votre odorat spirituel, par la perversion qui vous pousse à préférer ce qui est corrompu à ce qui est pur. Elle s’est affaiblie parce que vous avez écrasé votre esprit sous les pierres des sens, de la chair, de l’orgueil, du mal aux mille formes.

Tel un ruisseau destiné à arroser les fleurs de vos âmes, j’avais fait jaillir ma Doctrine des Cieux, mieux encore, de mon cœur qui vous aime. Mais vous y avez lancé des pierres et des gravats, le subdivisant en mille filets d’eau qui ont fini par se perdre sans vous avoir été d’aucune utilité, à vous, chrétiens, qui avez plus ou moins renié le Christ.

Les hérésies manifestes ont même oblitéré beaucoup de veines qui, partant de mon cœur, descendaient pour nourrir l’organisme de l’Eglise, une, catholique, romaine, universelle, et une grande partie de l’organisme n’est plus qu’un membre paralysé, mort à la vie, destiné à produire des cellules gangréneuses.

Mais les petites hérésies individuelles – si nombreuses ! – se sont aussi propagées dans le noyau des catholiques. Et ce sont les plus pernicieuses, les plus condamnées. Car – réfléchis bien – si, à des années et des siècles de distance, on peut condamner jusqu’à un certain point les protestants, de quelque confession qu’ils soient, les orthodoxes et les orientaux qui suivent fidèlement ce que leurs ancêtres leur ont légué comme la vraie Foi, on ne peut pardonner à celui qui vit sous le signe de l’Eglise de Rome et qui se crée sa propre hérésie particulière, celle de sa sensualité, de son esprit, de son cœur.

Combien de compromis avec le Mal ! Combien de compromis que je vois et que je condamne !”

Les Cahiers de 1943, 20 septembre