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12 octobre 2023 -
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L'évangile du jour
« Demandez, on vous donnera » (Lc 11, 5-13)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.” Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.” Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! » 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
30 mars 28
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 3 - ch 203.10
2ème année vie publique

       “ Donne-nous notre pain quotidien. ”

       Quand vous serez au Ciel, vous vous nourrirez uniquement de Dieu. La béatitude sera votre nourriture. Mais, ici-bas, vous avez encore besoin de pain. Et vous êtes les petits enfants de Dieu. Il est donc juste de dire : “ Père, donne-nous du pain. ”

       Avez-vous peur qu’il ne vous écoute pas ? Oh, non ! Réfléchissez : supposez que l’un de vous ait un ami et qu’il s’aperçoive qu’il manque de pain pour rassasier un autre ami ou un parent arrivé chez lui à la fin de la seconde veille. Il va trouver l’ami son voisin et lui dit : “ Mon ami, prête-moi trois pains, car il m’est arrivé un hôte et je n’ai rien à lui donner à manger. ” Peut-il s’entendre répondre de l’intérieur de la maison : “ Ne m’ennuie pas car j’ai déjà fermé la porte et bloqué les battants, et mes enfants dorment déjà à mes côtés. Je ne peux me lever et te donner ce que tu désires ” ? Non. S’il s’est adressé à un véritable ami et qu’il insiste, il obtiendra ce qu’il demande. Il l’aurait obtenu même s’il s’était adressé à un ami pas très proche, à cause de son insistance, car celui auquel il demande ce service, pour n’être plus importuné, se hâterait de lui en donner autant qu’il en veut.

       Mais vous, quand vous priez le Père, vous ne vous adressez pas à un ami de la terre : vous vous tournez vers l’Ami parfait, qui est le Père du Ciel. Aussi, je vous dis : “ Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. ” En effet, à qui demande on donne, qui cherche finit par trouver, à qui frappe on ouvre la porte.

       Quel enfant des hommes se voit présenter une pierre, s’il demande du pain à son père ? Qui se voit donner un serpent à la place d’un poisson grillé ? Le père qui agirait ainsi à l’égard de ses enfants serait criminel. Je l’ai déjà dit et je le répète pour vous encourager à avoir des sentiments de bonté et de confiance. De même qu’un homme sain d’esprit ne donnerait pas un scorpion à la place d’un œuf, avec quelle plus grande bonté Dieu ne vous donnera-t-il pas ce que vous demandez ! Car il est bon, alors que vous, vous êtes plus ou moins mauvais. Demandez donc avec un amour humble et filial votre pain au Père.

       “ Remets-nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs. ” (…)


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Neuvaine à Marie qui défait les noeuds Jour 2
Vous êtes bénie entre toutes les femmes

Jésus dit :

“ ‘Tu es bénie entre toutes les femmes’.

Cette bénédiction, que vous dites mal ou pas du tout à Celle qui par son sacrifice a commencé la Rédemption, résonne sans cesse au ciel, prononcée avec un amour infini par notre Trinité, avec une charité brûlante par ceux que notre sacrifice a sauvés et par les chœurs des anges. Le Paradis tout entier bénit Marie, chef-d’œuvre de la création universelle et de la miséricorde divine.

Même si toute l’œuvre du Père pour créer la Terre du néant n’avait servi qu’à accueillir Marie, l’œuvre créatrice aurait eu sa raison d’ê­tre, car la perfection de cette créature est telle qu’elle est un témoignage, non seulement de la sagesse et de la puissance, mais de l’amour avec lesquels Dieu a créé le monde.

Mais au lieu de cela, la création terrestre ayant donné Adam et la race d’Adam, Marie témoigne de l’amour suprêmement miséricordieux de Dieu envers l’être humain, parce qu’à travers Marie, Mère du rédempteur, Dieu a opéré le salut de genre humain. Je suis le Christ parce que Marie m’a conçu et donné au monde.

Vous me direz qu’en tant que Dieu, je pouvais surmonter la nécessité de prendre chair dans le sein d’une femme. Je pouvais tout, c’est vrai. Mais réfléchissez à quelle loi d’ordre et de bonté se manifeste dans mon anéantissement dans une enveloppe humaine.

La faute commise par l’humain devait être expiée par l’humain et non par une divinité non incarnée. Comment la Divinité, Esprit incorporel, aurait-elle pu racheter par le sacrifice d’elle-même les fau­tes de la chair ? Il était donc nécessaire que moi, Dieu, paye du supplice d’une Chair et d’un Sang innocents, nés d’une innocente, les fautes de la chair et du sang.

Mon intellect, mes sentiments, mon esprit auraient souffert à cause de vos fautes de l’intellect, des sentiments, de l’esprit. Mais pour être la rédemption de toutes les concupiscences, inoculées en Adam et sa progéniture par le Tentateur, l’Immolé pour elles devait être doté d’une nature semblable à la vôtre, rendue digne d’être offerte à Dieu en rançon par la Divinité cachée en elle, telle une pierre précieuse d’une valeur surnaturelle infinie cachée sous une gaine ordinaire et naturelle.

Dieu est ordre et Dieu ne viole et ne violente pas l’ordre, excepté dans des cas très extraordinaires que son intelligence juge utiles. Ce n’était pas le cas pour ma Rédemption.

Je ne devais pas seulement effacer la faute, du moment où elle fut commise au moment du sacrifice, et annuler les effets de la faute chez ceux qui allaient venir en les faisant naître, comme Adam avant qu’il ne la commît, dans l’ignorance du mal. Non. Je devais, par un sacrifice total, réparer la Faute et les fautes de toute l’humanité, donner à l’humanité déjà disparue l’absolution de la faute, à l’humanité vivant à ce moment-là et à l’humanité future le moyen qui l’aide à résister au mal et à se faire pardonner le mal que sa faiblesse l’induirait à com­mettre.

Mon sacrifice devait donc présenter toutes les qualités nécessaires, et ça ne pouvait être que le sacrifice d’un Dieu fait homme, hostie digne de Dieu, moyen compréhensible à l’humain. En outre, je venais apporter la Loi.

Si mon humanité n’avait pas existé, comment auriez-vous pu croire, vous, mes pauvres frères qui avez du mal à croire en moi qui vécus pendant trente-trois ans sur terre, homme parmi les hommes ? Et comment pouvais-je apparaître, déjà adulte, à des peuples hostiles ou ignorants, les persuadant de ma nature et de ma doctrine ? Je serais alors apparu aux yeux du monde comme un esprit qui aurait pris l’aspect d’un homme, mais non comme un homme qui fût né et mort en versant du vrai sang par les blessures d’une vraie chair – comme preuve de son humanité – et cela comme preuve qu’il était Dieu retournant à sa demeure éternelle.

N’est-il pas plus doux pour vous de penser que je suis votre véritable frère et que je partage le destin des créatures qui naissent, vivent, souffrent et meurent, que de penser que je suis un esprit au-dessus des nécessités humaines ?

Il était donc nécessaire qu’une femme m’engendrât selon la chair, après m’avoir conçu au-dessus de la chair, puisque l’Homme-Dieu ne pouvait être engendré d’aucun mariage de créatures, quelque saintes qu’elles fussent, mais seulement de l’union entre la Pureté et l’A­mour, l’Esprit et la Vierge créée sans tache afin d’être matrice de la chair d’un Dieu, la Vierge dont la pensée était la joie de Dieu avant même que le temps ne fût, joie du Ciel, salut de la Terre, fleur de la Création plus belle que toutes les fleurs de l’Univers, astre vivant en comparaison duquel semblent éteints les soleils qu’a créés mon Père.

Bénie soit la Femme pure destinée au Seigneur.

Bénie soit la Femme désirée de la Trinité qui anticipait par son désir l’instant de se fondre à elle dans l’étreinte du trin amour.

Bénie soit la Femme victorieuse qui écrase le Tentateur sous la blancheur éclatante de sa nature immaculée.

Bénie soit la Vierge qui ne connaît que le baiser du Seigneur.

Bénie soit la Mère devenue telle par sainte obéissance à la volonté du Très-Haut.

Bénie soit la Martyre qui accepte le martyre par pitié de vous tous.

Bénie soit la Rédemptrice de la femme et des enfants des femmes, qui annule Eve et s’insère à sa place pour porter le fruit de la vie là où l’Ennemi a semé la mort.

Bénie, bénie, trois fois bénie pour ton ‘oui’, ô Mère, qui as permis à Dieu de garder la promesse faite à Abraham, aux patriarches et aux prophètes, qui as réconforté l’Amour, accablé de devoir être punisseur et non sauveur, qui as soulagé la Terre de la condamnation qu’Eve lui avait attirée.

Bénie, bénie, bénie pour ta sainte humilité, pour ta charité brûlante, pour ta virginité intouchée, pour ta maternité divine, multiple, éternelle, vraie et spirituelle, Mère qui de ton amour et de ta douleur engendres sans cesse de nouveaux enfants pour le royaume de ton Jésus.

Génératrice de grâce et de salut, génératrice de la divine miséricorde, génératrice de l’Eglise universelle, sois éternellement bénie pour ce que tu as accompli, comme tu étais éternellement bénie pour ce que tu allais accomplir.

Sainte, sainte, sainte Prêtresse qui as célébré le premier sacrifice et préparé avec une partie de toi-même l’Hostie à immoler sur l’autel du monde.

Sainte, sainte, sainte Mère qui ne m’as pas fait regretter le Ciel et le sein du Père, car en toi j’ai trouvé un autre paradis non dissemblable de celui où la Triade accomplit ses œuvres divines; Marie qui fus le réconfort de ton Fils sur la terre et la joie du Fils au ciel, qui es la gloire du Père et l’Amour de l’Esprit.”

Les Cahiers de 1943, 6 septembre