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16 août 2023 -
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L'évangile du jour
« S’il t’écoute, tu as gagné ton frère » (Mt 18, 15-20)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
9 septembre 28
Lieu
Magdala
Livre
Tome 4 - ch 277.5
2ème année vie publique

       (...) Or qu’arrive-t-il dès qu’une personne que nous aimons nous offense ? Quatre-vingt-dix fois sur cent, si la haine n’arrive pas, c’est l’antipathie, l’éloignement ou l’indifférence qui surviennent. Non, n’agissez pas ainsi. Ne glacez pas votre cœur par ces trois formes de la haine. Aimez. Mais vous vous demandez : “ Comment le pouvons-nous ? ” Je vous réponds : “ Comme Dieu le peut, lui qui aime même celui qui l’offense, d’un amour douloureux, mais toujours bon. ” Vous dites : “ Et comment allons-nous faire ? ” Je donne la loi nouvelle sur les rapports avec le frère coupable, et je dis : “ Si ton frère t’offense, ne l’humilie pas en public en le reprenant devant tout le monde, mais pousse ton amour jusqu’à cacher la faute de ton frère aux yeux du monde. ” Car tu en tireras un grand mérite aux yeux de Dieu, en coupant par amour toute satisfaction à ton orgueil.

       Ah ! Comme l’homme aime faire savoir qu’il a été offensé et qu’il en a souffert ! Il va comme un mendiant fou, non pas pour demander une obole d’or au roi, mais il va vers d’autres sots et miséreux comme lui quémander des poignées de cendre, du fumier et des gorgées de poison brûlant. C’est ce que le monde donne à celui qui a été offensé et qui va, en se plaignant et demandant quelque réconfort. Dieu, le Roi, donne de l’or pur à celui qui, étant offensé mais sans rancœur, ne va pleurer qu’à ses pieds sa douleur et vient lui demander, à lui, l’Amour et la Sagesse, un réconfort d’amour et un enseignement pour une circonstance pénible. Si donc vous voulez du réconfort, allez à Dieu et agissez avec amour.

       Moi, je vous le dis, en corrigeant la loi ancienne : “ Si ton frère a péché contre toi, va le reprendre en particulier, de toi à lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère et, en même temps, de nombreuses bénédictions de Dieu. Mais si ton frère, entêté dans sa faute, ne t’écoute pas et te repousse, toi, pour qu’on ne dise pas que tu es complice de la faute ou indifférent au bien spirituel de ton frère, prends avec toi deux ou trois témoins sérieux, bons et sûrs, reviens avec eux vers ton frère et, en leur présence, répète avec bienveillance tes observations afin que les témoins puissent, de leur bouche, dire que tu as fait tout ce que tu as pu pour corriger saintement ton frère ! C’est là le devoir d’un bon frère, puisque le péché qu’il a commis à ton égard est une blessure pour son âme et que tu dois te préoccuper de son âme. Si cela aussi ne sert à rien, fais-le savoir à la synagogue pour qu’elle le rappelle à l’ordre au nom de Dieu. Et s’il ne se corrige même pas dans ce cas et qu’il repousse la synagogue ou le Temple comme il t’a repoussé, considère-le comme un publicain et un païen. ”

       Agissez ainsi envers vos frères de sang ou ceux qui vous sont liés par une fraternité d’amour. Car, même avec votre prochain le plus éloigné, vous devez agir avec sainteté, sans avidité, sans vous montrer inexorables, sans haine. Et quand ce sont des différends pour lesquels il est nécessaire de s’adresser aux juges et que tu y vas avec ton adversaire, je te dis, ô homme qui te trouves souvent par ta faute dans une plus mauvaise situation, de t’efforcer, pendant que tu es en chemin, de te réconcilier avec lui, que tu aies tort ou raison. Car la justice humaine est toujours imparfaite et, généralement, l’astuce l’emporte sur la justice et le coupable pourrait passer pour innocent, et toi, l’innocent, pour le coupable. Il t’arriverait alors, non seulement de ne pas voir ton droit reconnu, mais de perdre aussi ton procès et, alors que tu es innocent, d’être considéré comme coupable de diffamation ; alors le juge t’enverrait à l’exécuteur de justice qui ne te laisserait pas partir avant que tu n’aies payé jusqu’au dernier centime. (...)


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Approfondir
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La Vierge Marie parle du communisme

Marie dit :

« Moi qui suis parfaite en sainteté en tant qu’Immaculée et Épouse de Dieu qui a engendré le Verbe de Dieu, j’ai posé mon pied très pur dans le tumulte injuste et brouillon des habitants de Jérusalem devant le Prétoire, dans les rues de la ville et au Calvaire ; de même, maintenant que je suis glorifiée, je me rends là où le communisme est le plus fort. Le communisme est en effet la répétition de la haine injuste à l’encontre du Corps matériel et mystique de mon Fils.

Chaque fois que, au cours des siècles, je suis apparue à tel ou tel endroit, c’est parce que l’anarchie y régnait, ou la franc-maçonnerie, la révolution, ou d’autres châtiments provoqués par les fautes des hommes, ou encore parce qu’il était nécessaire de ramener à la justice, par un miracle, des parents, des ecclésiastiques, des religieux ou des religieuses qui l’avaient délaissée.

C’était le cas à Caravaggio, à Pompéi, à Lourdes, à Fatima, et en beaucoup d’autres lieux italiens, européens ou sur d’autres continents. Maintenant encore, j’apparais là où le communisme est le plus profondément enraciné : c’est en effet l’épée la plus acérée plantée dans mon cœur, celle qui suscite ces larmes que tu te hâtes de recueillir sur le mouchoir, certes déjà saint, mais qui le devient encore plus, par les larmes qui y tombent.

Hélas ! L’humanité fourvoyée ne change pas. C’est la scène du vendredi saint qui se répète exactement : trahisons, horribles blasphèmes, actes sacrilèges, tortures cruelles, haine satanique envers le Fils et sa Mère, dans le but de tout tuer, de tout abattre, pour obtenir un triomphe éphémère mais épouvantable.

Un protestant s’est converti, alors qu’il était parvenu à un point d’égarement diabolique, en particulier à mon égard. Mais eux, non. Ce n’est pas à quelque fausse religion ou hérésie répréhensible qu’ils ont adhéré, mais à Satan lui-même qu’ils se sont donnés, et lui les enserre bien. Leur conversion ne se produit pas comme pour Cornachiola*, bien au contraire cette horrible pieuvre qu’est le communisme, ce poison satanique, les emprisonne, les empoisonne, et s’étend pour attraper des proies toujours nouvelles. Le communisme, c’est une pieuvre, non pas marine mais mondiale, qui étreint et entraîne à un complet naufrage des corps, des âmes, des nations, tout ce qu’il saisit, de même que la pieuvre géante, terreur des mers, conduit à la mort les vies et les vaisseaux qu’elle les enserre dans ses horribles tentacules.

Bartolo Longo, qui était athée et franc-maçon, se convertit et mourut saintement parce qu’il m’avait trouvée parmi les immondices. Mais pas eux. Rien ne les ramène au bien. Quelle peine ils me font ! »

* Bruno Corniachiola, extrêmiste protestant, comptait tuer le Pape. En 1947, à Tre Fontane, la Vierge lui est apparue pour lui demander de se convertir.

Les Carnets, 5 juillet 1953