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31juillet2015
4 août 2023 -
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L'évangile du jour
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays » (Mt 13, 54-58)

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. » Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
17 juin 28
Lieu
Nazareth
Livre
Tome 4 - ch 246.12
2ème année vie publique

       La foule, interdite, murmure :

       « Mais d’où lui vient tant de sagesse ?

       – Et les miracles, d’où en a-t-il le pouvoir ? Car, pour en faire, il en fait ! Toute la Palestine en parle.

       – N’est-ce pas le fils de Joseph le menuisier ? Nous l’avons tous vu à son atelier de Nazareth fabriquer des tables et des lits, et ajuster des roues et des serrures. Il n’est même pas allé à l’école et sa Mère seule fut son enseignante.

       – Cela aussi, c’est un scandale que notre père a critiqué, dit Joseph, fils d’Alphée.

       – Mais tes frères eux aussi ont terminé l’école avec Marie, femme de Joseph.

       – Eh ! Mon père s’est montré faible avec son épouse…, répond encore Joseph.

       – Et aussi le frère de ton père, alors ?

       – Lui aussi.

       – Mais est-ce bien le fils du menuisier ?

       – Tu ne le vois pas ?

       – Oh, il y en a tant qui se ressemblent ! Moi je pense que c’est quelqu’un qui veut se faire passer pour lui.

       – Dans ce cas, où est Jésus, fils de Joseph ?

       – Crois-tu que sa Mère ne le connaît pas ?

       – Il a ici ses frères et ses sœurs et tous le qualifient de parent. N’est-ce pas vrai, peut-être, vous deux ? »

       Les deux fils aînés d’Alphée font signe que oui.

       « Alors il est devenu fou ou possédé, car ses paroles ne peuvent venir d’un ouvrier.

       – Il faudrait ne pas l’écouter. Sa prétendue doctrine, c’est du délire ou de la possession… »

       … Jésus s’est arrêté sur la place pour attendre Alphée, fils de Sarah, qui parle avec un homme. Pendant ce temps, l’un des deux âniers qui était resté près de la porte de la synagogue lui rapporte les calomnies qu’on y a dites.

       « Ne t’en afflige pas. En général, un prophète n’est pas honoré dans sa patrie et dans sa maison. L’homme est sot au point de croire que, pour être prophète, il faut être pour ainsi dire étranger à la vie. Or, mieux que tous, ses concitoyens et les membres de sa famille connaissent et se rappellent le caractère humain de leur concitoyen et parent. Mais la vérité triomphera toujours. Et maintenant, je te salue. Que la paix soit avec toi. (…) »


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Neuvaine au saint Curé d'Ars
Saint du jour : Jean-Marie Vianney

Jean-Marie Baptiste Vianney (1786-1859), né dans une famille pauvre de paysans, était un prêtre français qui devint célèbre sous le titre de Saint Curé d'Ars, pour son intense activité de curé. Prêtre qui se consume d'amour devant le Saint-Sacrement, se donne entièrement à Dieu, ses paroissiens et ses pèlerins. Sa seule préoccupation était le salut des âmes. Pour cela, il a été déclaré patron des curés.

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Maria Valtorta écrit :

« Merci, mon Père, d’avoir suivi l’inspiration de Jésus et de m’avoir donné le moyen de relire “La vie du curé d’Ars”. Je l’aime beaucoup car il fut une victime.

Quant à moi, je reste dans ma souffrance paisible comme un bébé dans son berceau et un petit oiseau sous l’aile maternelle. Mon soleil me tient lieu de vie, d’antidouleur, de tout. Je me tiens dans son rayonnement et je suis heureuse.

Avez-vous jamais observé les pigeons ? Quand ils le peuvent, ils se blottissent au soleil, ils ouvrent leurs petites ailes et les soulèvent à tour de rôle pour recevoir le baiser du soleil sous les ailes, ils lèvent la tête et, avec une satisfaction manifeste, je dirais presque une béatitude animale, ils regardent le soleil d’or. Ils sont heureux de s’y réchauffer et on ignore comment ils peuvent résister si longtemps sous ce rayon de feu qui descend sur eux perpendiculairement de l’astre.

Moi je suis comme une petite colombe sous le soleil. Je reste là, immobile, et je ne bouge pas, heureuse de me sentir envahir, brûler par son feu, avec l’espoir d’être bientôt consumée, attirée à lui.

Oh ! mon Soleil ! Comme vous dites si bien, il faudrait qu’un autre éprouve ce que j’éprouve pour le comprendre... Je m’efforce en vain d’expliquer ce qu’est cette Lumière : paix, majesté, savoir, beauté... Non. On ne peut vraiment pas dire ce qu’est pour l’âme cette inextinguible, inexprimable, réjouissante splendeur. »

Les Cahiers de 1943, 6 juillet