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3 juin 2023 -
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L'évangile du jour
« Par quelle autorité fais-tu cela ? » (Mc 11, 27-33)

En ce temps-là, Jésus et ses disciples revinrent à Jérusalem. Et comme Jésus allait et venait dans le Temple, les grands prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver. Ils lui demandaient : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou alors qui t’a donné cette autorité pour le faire ? » Jésus leur dit : « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela. Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. » Ils se faisaient entre eux ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” Mais allons-nous dire : “Des hommes” ? » Ils avaient peur de la foule, car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète. Ils répondent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Alors Jésus leur dit : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
1er avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 592.19
Préparation à la Passion

       (…) Les prêtres et les scribes s’approchent alors de lui pour l’interroger : 

       « Nous t’avons entendu. Tu as dit ce qui était juste. Salomon n’aurait pu donner de plus sage conseil. Mais, toi qui opères des prodiges et rends des jugements tels que seul le sage roi pouvait en rendre, apprends-nous par quelle autorité tu agis. D’où te vient un tel pouvoir ? » 

       Jésus les regarde fixement. Il n’est ni agressif ni méprisant, mais très imposant. Il répond : 

       « Moi aussi, j’ai à vous poser une question, et si vous me répondez, je vous dirai par quelle autorité j’agis, moi qui ne suis qu’un homme sans l’autorité que procurent des charges, qui plus est pauvre — car c’est cela que vous voulez dire. Le baptême de Jean, d’où venait-il ? Du Ciel ou de l’homme qui le donnait ? Répondez-moi. Par quelle autorité Jean le donnait-il comme rite purificateur et pour vous préparer à la venue du Messie ? Or Jean était encore plus pauvre, plus ignorant que moi, et sans charge d’aucune sorte, ayant passé sa vie dans le désert depuis son enfance. » 

       Les scribes et les prêtres se consultent. La foule se presse autour d’eux, les gens ont les yeux grands ouverts et les oreilles attentives (…) 


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La mission de l’ange gardien continue après la mort

Azarias [l'ange gardien de Maria Valtorta] dit :

« Les gens s’imaginent que la mission de l’ange gardien cesse à la mort de son protégé. Or il n’en va pas toujours ainsi. Elle s’arrête, et c’est logique, à la mort du pécheur impénitent, à l’immense douleur de l’ange gardien de la personne qui ne se repent pas. Mais elle se transfigure en gloire joyeuse et éternelle à la mort d’un saint qui passe de la terre au paradis sans halte au purgatoire. Et elle continue telle quelle, sous la forme d’une protection qui intercède et aime celui qui lui est confié, pour ceux qui passent de la terre au purgatoire pour y expier et se purifier. Nous, les anges gardiens, prions alors pour vous avec amour devant le trône de Dieu et, en union à ces prières d’amour, nous lui présentons les intercessions de vos parents et amis sur terre.

Ah, je ne puis dire à quel point le lien qui nous unit encore à vous, qui vous purifiez, est vif, actif et doux. Nous ressemblons à ces mères qui guettent le retour à la bonne santé d’un enfant convalescent, ou à ces épouses qui comptent les jours qui les séparent de leur réunion à leur époux prisonnier. Pas un instant nous ne cessons d’observer la justice divine, aimante, et vos âmes qui s’épurent au milieu des feux de l’amour. Et nous jubilons lorsque nous voyons l’Amour s’apaiser à votre égard, et que vous devenez de plus en plus dignes de son Royaume. Et quand la Lumière nous ordonne : “Va l’en sortir pour l’amener ici”, nous nous précipitons à la vitesse de l’éclair pour apporter au purgatoire un instant de paradis, qui est foi, espérance, réconfort, à ceux qui y restent pour expier ; nous serrons contre nous l’âme aimée pour laquelle nous avons agi et souffert, et nous remontons en sa compagnie en lui enseignant l’hosanna paradisiaque.

Les deux moments les plus doux de la mission des anges gardiens sont, d’une part, celui où l’Amour nous dit : “Descends, car un nouvel homme est engendré et il te faut le garder comme un joyau qui m’appartient”, et d’autre part quand nous pouvons monter avec vous au ciel. Mais le second est supérieur au premier. Les autres moments de joie tiennent à vos victoires sur le monde, la chair et le démon. Mais de même que nous tremblons devant votre fragilité dès que nous vous prenons sous notre protection, nous vibrons de joie à chacune de vos victoires, car l’Ennemi du Bien veille à tenter d’abattre ce que l’esprit construit. C’est pourquoi l’instant où nous entrons avec vous au ciel est joyeux, d’une joie parfaite, car plus rien ne saurait détruire ce qui est désormais achevé.

Maintenant, mon âme, je réponds à ton interrogation intérieure : tu désires savoir si Dieu est content qu’il y ait un autre ange gardien chez toi. Tu ne nous poses jamais aucune question mais tu gardes ouverte ton âme sur laquelle ton désir écrit parfois ses plus fortes interrogations à ton insu, sans ta volonté, retenue de questionner par le respect digne que trop peu té­moignent à l’égard du surnaturel qui se penche sur vous : mais sache qu’il est doux de répondre à des gens comme toi et d’apporter quelque réconfort à ton âme chère à Dieu et tourmentée par les hommes.

Oui, Dieu est content. Il l’est parce qu’il se trouve dans ta maison un ange heureux de veiller sur une âme à peine créée, un joyau de Dieu, et content parce que Jésus est celui qui aimait tant les petits enfants… Le reste, je le dis à ton âme, et cela restera entre nous comme un secret si beau qu’il est inutile de le révéler au monde, qui ne sait pas comprendre les joies de Dieu et des âmes de Dieu.»

Les Cahiers de 1945 à 1950, 16 juillet 1947