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FR-Evangile-Illustre-2016-05-26
1 juin 2023 -
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L'évangile du jour
« Confiance, lève-toi » (Mc 10, 46b-52)

En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! » Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
28 mars 30
Lieu
Jéricho
Livre
Tome 9 - ch 580.10
Préparation à la Passion

       (...) Jésus fait mine de partir, mais du carrefour désormais dépassé, près des ânes laissés là par les miraculés, deux autres cris lamentables s’élèvent avec la cadence caractéristique des Hébreux :

       « Jésus, Seigneur ! Fils de David, aie pitié de moi ! »

       La foule vocifère :

       « Taisez-vous, laissez passer le Maître. La route est longue, et le soleil frappe de plus en plus fort. Il faut qu’il puisse arriver sur les collines avant la chaleur.»

       Mais ils reprennent d’autant plus fort :

       « Jésus, Seigneur, Fils de David, aie pitié de moi. »

       Jésus s’arrête de nouveau :

       « Allez chercher ceux qui crient, et amenez-les-moi. »

       Des volontaires s’en vont. Ils rejoignent les deux aveugles, et leur disent :

       « Venez. Il a pitié de vous. Levez-vous, car il veut vous exaucer. Il nous a envoyés vous appeler en son nom. »

       Et ils cherchent à conduire les deux aveugles à travers la foule.

       Mais, si l’un se laisse faire, l’autre, plus jeune et peut-être plus croyant, prévient le désir des volontaires et s’avance seul, avec son bâton qu’il pointe en avant, le sourire et l’attitude caractéristiques des aveugles sur leur visage levé pour chercher la lumière. On pourrait croire que son ange gardien le guide, tant sa marche est rapide et assurée. S’il n’avait pas les yeux blancs, il ne semblerait pas aveugle. Il arrive le premier devant Jésus, qui l’arrête :

       « Que veux-tu que je fasse pour toi ?

       – Que je voie, Maître ! Seigneur, fais que mes yeux et ceux de mon camarade s’ouvrent. »

       L’autre aveugle étant arrivé, on le fait s’agenouiller à côté de son compagnon.

       Jésus pose les mains sur leurs visages levés et dit :

       « Qu’il soit fait comme vous le demandez. Allez ! Votre foi vous a sauvés ! »

       Quand il retire ses mains, deux cris jaillissent de la bouche des aveugles :

       « Je vois, Uriel !

       – Je vois, Bartimée ! »

       Puis, ensemble :

       « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit celui qui l’a envoyé ! Gloire à Dieu ! Hosanna au Fils de David ! »

       Et ils se jettent tous deux à terre, le visage au sol, pour baiser les pieds de Jésus. Ensuite, les deux miraculés se lèvent, et celui qui s’appelle Uriel annonce :

       « Je vais me montrer à mes parents, puis je reviens te suivre, Seigneur. »

       De son côté, Bartimée déclare :

       « Moi, je ne te quitte pas. Je vais envoyer quelqu’un pour les prévenir. Ce sera toujours une joie pour eux. Mais me séparer de toi, non ! Tu m’as donné la vue, je te consacre ma vie. Aie pitié du désir du dernier de tes serviteurs.

       – Viens et suis-moi. La bonne volonté rend égales toutes les conditions, et seul est grand celui qui sait le mieux servir le Seigneur. »

       Alors Jésus reprend sa marche au milieu des louanges de la foule, auxquels Bartimée se joint, criant hosanna avec les autres, et disant :

       « J’étais venu pour obtenir du pain, et j’ai trouvé le Seigneur. J’étais pauvre, maintenant je suis ministre du Roi saint. Gloire au Seigneur et à son Messie ! »


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Neuvaine avec saint Jean Eudes - Jour 2
Juin, mois du Sacré-Cœur

Jésus dit :

« En ce mois consacré à mon Cœur et qui cette année réunit les solennités qui sont autant de témoignages d’amour de nous, Trinité divine, que faites-vous ?

C’est un mois d’amour et vous en faites un mois d’enfer qui hait. Il en va de même pour le mois de Marie, ma Mère, et du mois d’avril où je mourus, il y a désormais vingt siècles, mois qui vous ramène mes Pâques. Pour vous, c’est toujours comme ça.

L’amour, la bonté, vous ne les voulez que de Dieu et en Dieu. Mais vous ne voulez pas nous aimer, vous aimer et être bons. Oui, vous ne voulez pas nous aimer. Vos prières sont inutiles parce que c’est l’égoïsme qui les pousse sur vos lèvres et non l’amour. Vous voulez être préservés du mal, mais vous ne dites pas : ‘Que nos ennemis le soient aussi’. Non. Pour eux, vous implorez massacres et ruine. Tout ce que vous ne souhaitez pas pour vous. Il n’y a pas d’élan en vous dont le ressort secret ne soient pas la haine et l’égoïsme. Vos prières ressemblent ainsi à des ballons qui s’élèvent à peine pour aussitôt éclater et retomber au sol.

Essayez de nous prier avec amour, amour pour tous, et alors je vous aiderai. ‘Si vous ne faites le bien qu’à ceux qui vous aiment, quel mérite en avez-vous ?’. Soyez semblables à nous qui faisons pleuvoir eau et soleil sur les justes et les injustes, et laissez à nous seuls le droit de juger quand l’heure sera venue. [...]

L’amour est toujours prêt, malléable, doux, joyeux, généreux, patient.

Et c’est l’amour qui ouvre les cieux et en fait descendre notre Trinité, laquelle vient dans vos cœurs, non seulement avec toutes ses splendeurs, mais aussi avec toutes ses tendresses. »

Les Cahiers de 1943, 2 juin