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17 mai 2023 - Saint Pascal Baylon
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L'évangile du jour
« L’Esprit de vérité vous conduira » (Jn 16, 12-15)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 600.29
Préparation à la Passion

      (...) Je n’ai plus beaucoup à m’entretenir avec vous… et j’ai encore tant à dire ! Arrivé au terme de mon évangélisation, il me semble n’avoir encore rien dit, et il reste tant à faire ! Votre état augmente cette sensation. Que dirai-je, alors ? Que j’ai manqué à mon devoir ? Ou que vous êtes si durs de cœur que cela n’a servi à rien ? Vais-je douter ? Non. Je me fie à Dieu et je vous confie à lui, vous, mes bien-aimés. C’est lui qui accomplira l’œuvre de son Verbe. Je ne suis pas un père qui meurt et n’a d’autre lumière que l’humaine. Moi, j’espère en Dieu. Je m’avance donc vers mon sort sereinement, malgré mon envie pressante de vous donner les conseils dont je me rends compte que vous avez besoin… mais je vois fuir le temps. Je sais que sur les semences tombées en vous, une rosée va descendre qui les fera toutes germer ; puis viendra le soleil du Paraclet, et elles deviendront un arbre puissant. Le prince de ce monde vient, et je n’ai rien à faire avec lui. D’ailleurs, si ce n’avait été dans un but de rédemption, il n’aurait rien pu sur moi. Mais cela arrive afin que le monde sache que j’aime le Père, que je l’aime jusqu’à l’obéissance qui me soumet à la mort, et que j’agis comme il me l’a ordonné (...)


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Le mal ne vient pas de Dieu

Jésus dit :

[...] « Je veux te faire examiner le chapitre 1 de la Genèse. Une phrase se répète six fois, à chaque jour de la création : “Et Dieu vit que cela était bon.” Puis, le septième jour, Dieu se repose sur la “bonté” de ce qu’il avait fait.

La bonté est l’un des principaux attributs de Dieu. Lui, qui est bon, ne crée que de bonnes choses. Puis, heureux, il se repose sur elles, car il pense que ses enfants profitent d’elles.

Sois toujours de cet avis, mon âme fidèle. “Le mal s’insinue, mais ne vient pas de Dieu. Il ne vient de Dieu que du bon.” Par conséquent, quand les choses vont mal pour toi, n’en accuse pas Dieu. Tourne-toi plutôt vers le Père pour lui demander de t’aider. Pour cette même raison, si tu veux distinguer ce qui provient de Dieu ou de ce qui n’est pas Dieu – l’ennemi du bien aux noms les plus divers, qui vont de Satan, le père de tout mal, à ceux de guerre, d’abus de pouvoir, de cruautés, d’envies, de calomnies, etc. –, observe les

réactions qu’il produit en toi et en ton prochain. Si la souffrance s’accompagne de paix, alors c’est la preuve qu’elle vient de Dieu. Si elle provoque des tourments mais que l’âme reste unie à son Seigneur et pleure sur son sein, alors c’est une chose permise par Dieu. Mais s’il y a de l’inquiétude et un détachement de Dieu dans la souffrance, et plus encore dans la joie, la réussite matérielle, le bien-être ou le triomphe – car cela arrive dans ce cas –, alors cela provient du Mal.

Le Mal vient toujours sous l’apparence éphémère et trompeuse d’un profit humain. Ne te trompe jamais. Le vrai profit est surnaturel. Les épreuves sont la monnaie qui servent à l’acquérir. La paix est une caresse de Dieu à son âme fidèle éprouvée.

Pleure. Tu es une créature et tu dois subir la faiblesse de ta nature humaine. Mais demeure en paix. Dieu est avec toi et il saura, à partir de cette souffrance, te procurer de bonnes choses, car c’est ainsi qu’il soigne les plaies causées par l’Ennemi de ses enfants et de lui-même. Du mal, il tirera une raison de vous donner un bien éternel plus grand, et, d’ores et déjà, sa bénédiction.»

Les Cahiers de 1944, 22 mai