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FR-Evangile-Illustre-2018-04-26_web-2019-05-16.jpg Logo Évangile
L'évangile du jour
« Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même » (Jn 13, 16-20)

Après avoir lavé les pieds de ses disciples, Jésus parla ainsi : « Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon. Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS. Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. » Le Verbe, unique science de Dieu


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 600.13
Préparation à la Passion

        (...) L’agneau est presque consommé. Jésus, qui a très peu mangé et n’a bu qu’une gorgée de vin à chaque coupe, mais beaucoup d’eau, comme s’il était fiévreux, reprend la parole :

        « Je veux que vous compreniez mon geste de tout à l’heure. Je vous ai dit que le premier est comme le dernier, et que je vous donnerai une nourriture qui n’est pas corporelle. C’est une nourriture d’humilité que je vous ai donnée, pour votre âme. Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, vous devez le faire l’un pour l’autre. Je vous ai donné l’exemple afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait.

        En vérité je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son Maître, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a appelé. Cherchez à comprendre ces images ; bienheureux serez-vous si vous les mettez en pratique. Mais vous ne serez pas tous bienheureux. Je vous connais. Je sais qui j’ai choisi. Je ne parle pas de tous de la même manière, mais je dis ce qui est vrai. D’autre part, il faut que s’accomplisse ce qui est écrit à mon sujet : “ Celui qui a mangé le pain avec moi, a levé contre moi son talon. ” Je vous dis tout avant que cela n’arrive, afin que vous n’ayez pas de doutes sur moi. Quand tout sera accompli, vous croirez encore davantage que Je suis. Celui qui m’accueille, accueille Celui qui m’a envoyé : le Père Saint qui est dans les Cieux, et celui qui accueillera ceux que je lui aurai envoyés, m’accueillera moi-même. Car je suis avec le Père, et vous êtes avec moi… A présent, accomplissons le rite. » (...)


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Le Verbe, unique science de Dieu

Commentaire du livre d’Isaïe 7, 10-16.

Jésus* dit :

[...] « Vous n’obtenez pas de signe de votre Dieu parce que je ne me manifeste pas à ceux qui me nient. A l’inverse, vous recevez de nombreux signes de celui que vous adorez en esclaves. L’Ennemi, lui, multiplie ses signes et vous, qui êtes maintenant tout proches du temps de l’adoration de la Bête de l’Apocalypse, vous vous laissez séduire et jugez que l’auteur de tels signes est plus grand que moi. Vous croyez même que lui seul existe. Vous dites : “Qui est Dieu ? Qu’est-ce qu’il est ?”, et intérieurement vous répondez, pour justifier votre iniquité : “Dieu n’existe pas.”

Je suis qui je suis. Je vous suis tellement supérieur qu’aucune manifestation de ma part ne serait comprise du monde actuel, qui est tombé dans les ténèbres et la stupidité les plus effrayantes. Ce que vous appelez progrès est en réalité votre régression vers les crépuscules des premiers temps, lorsque les hommes, après avoir perdu Dieu et son paradis, ne furent qu’à peine supérieurs aux animaux et atteignirent un état de corruption tel que je me suis décidé à exterminer la race que je méprisais.

La fin ressemblera au commencement. Le cercle se ferme par le raccordement des deux moignons ténébreux l’un à l’autre. Le nouveau déluge, autrement dit la colère de Dieu, adviendra sous une autre forme. Mais ce sera toujours de la colère. Fidèle à ma parole, je n’enverrai plus de déluge. Mais je laisserai les forces sataniques envoyer le déluge de la cruauté satanique.

Vous avez eu la Lumière. Je vous l’ai envoyée, ma Lumière, afin que la parabole de l’humanité en soit illuminée. Je vous l’ai envoyée afin que l’on ne puisse dire que j’ai voulu vous tenir dans le crépuscule de l’attente. Si vous l’aviez accueillie, toute l’autre partie du cercle qui unira le cheminement de l’homme, de son apparition à sa fin, aurait été illuminée par la Lumière de Dieu, et l’humanité aurait été enveloppée de cette Lumière de salut qui vous aurait conduits sans secousse ni douleur à la Cité de la Lumière éternelle.

Mais vous avez repoussé la Lumière. Elle a brillé au sommet du cercle, puis elle est devenue toujours plus éloignée de vous au fur et à mesure que vous descendiez par l’autre chemin sans lui dire : “Seigneur, reste avec nous car le soir des temps approche et nous ne voulons pas périr sans ta Lumière.” A l’instar du cours d’une journée, vous, les hommes, êtes venus à la rencontre de la Lumière, vous l’avez reçue, puis vous êtes repartis dans les ténèbres. Quant à elle, ma Lumière, mon Verbe, elle est restée comme un soleil fixé sur son ciel où elle est retournée après que votre refus – et non la mort – l’y a repoussée.

Ma Lumière, mon Verbe, est demeurée le Maître de ce petit nombre de ceux qui l’aiment et l’ont accueillie en eux. Aucune ténèbre ne peut l’éteindre parce qu’ils défendent cette Lumière, cet amour, au prix de leur vie s’il le faut. Grâce à leur amour fidèle ils obtiendront la Vie en moi, car ils possèdent déjà mon Emmanuel et ont donc déjà Dieu en eux, cet Emmanuel que la Vierge, unie à moi, a conçu et enfanté. Il est l’unique signe donné par Dieu à la maison de David, au royaume de Juda, pour l’assurer de sa durée, qui aurait été éternelle si mon peuple n’avait repoussé mon Emmanuel. » [...]

* C’est en fait le Père éternel qui parle, comme on le voit à la fin de la dictée.

Les Cahiers de 1944, 25 mars