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FR-Evangile-illustre-2016-09-25-2019-03-21.jpg Logo Évangile
L'évangile du jour
« Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! » (Lc 16, 19-31)

En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.” Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !” Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
18 mars 28
Lieu
Plaine d'Esdrelon
Livre
Tome 3 - ch 191.5
2ème année vie publique

        (…) écoutez la parabole que j’ai imaginée pour vous.

       Il y avait une fois un homme très riche. Il portait les plus beaux vêtements et se pavanait dans ses habits de pourpre et de byssus sur les places publiques et chez lui. Ses concitoyens le respectaient comme le plus puissant du village et des amis flattaient son orgueil pour en tirer profit. Son logis était ouvert tous les jours pour de magnifiques festins où la foule des invités, tous riches, pas dans le besoin, se pressaient et flattaient ce riche festoyeur. Ses banquets étaient renommés pour l’abondance des mets et des vins exquis.

       Mais il y avait, dans la même ville, un mendiant, un grand mendiant. Il était aussi grand dans sa misère que l’autre l’était dans sa richesse. Mais sous la croûte de la misère humaine du mendiant Lazare était caché un trésor encore plus grand que la misère de Lazare et que la richesse du festoyeur : c’était la vraie sainteté de Lazare. Il n’avait jamais transgressé la Loi, même lorsque le besoin aurait pu l’y pousser, et surtout il avait obéi au commandement de l’amour de Dieu et du prochain.

       Comme le font toujours les pauvres, il se tenait à la porte des riches pour demander l’aumône et ne pas mourir de faim. Et il allait chaque soir à la porte du mauvais riche dans l’espoir d’y obtenir au moins quelques miettes des plantureux banquets servis dans les salles richissimes. Il s’allongeait sur le chemin près de la porte et attendait patiemment. Mais si le riche s’apercevait de sa présence, il le faisait chasser, parce que ce corps couvert de plaies, mal nourri, en guenilles, était un spectacle trop affligeant pour ses invités. C’est du moins ce qu’il prétendait. En réalité, c’était parce que la vue de la misère et de la bonté de Lazare était pour lui un reproche continuel.

       Ses chiens, bien nourris, aux colliers précieux, étaient plus compatissants que lui : ils s’approchaient du pauvre Lazare et léchaient ses plaies, glapissant de joie sous ses caresses, et ils venaient lui apporter des restes des riches tables. C’est donc grâce à ces animaux que Lazare survivait malgré l’absence de nourriture car, pour ce qui était de l’homme, il serait mort puisqu’on ne lui permettait même pas de pénétrer dans la salle du banquet après le repas pour ramasser les débris tombés au sol (…)


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Neuvaine au Coeur Immaculé de Marie - Jour 7
La souffrance de Notre Sainte Mère Marie

Jésus dit :

[...] « Paix, paix, mon âme ! Paix entre toi et moi.

Et dis en mon Nom à ceux qui pourraient commenter irrévérencieusement les paroles de ma Mère [vision du 19 février] qu’en cette heure-là elle était, elle, “la Femme”. La Femme qui rassemblait en elle toutes les souffrances de la femme – elles leur ont été apportées par la faute de la première d’entre elles – et qui devait les expier tout comme j’avais, moi, rassemblé toutes les souffrances de l’homme pour pouvoir les expier.

A ceux qui nient que Marie ait pu souffrir en raison de sa sainteté, dis qu’elle a tout enduré, comme aucune de ses sœurs du même sexe, tout hormis les souffrances de l’enfantement, puisque la faute et la malédiction d’Eve [Genèse 3:16] n’étaient pas en elle, et celles de l’agonie physique pour la même raison. Elle a donné le jour à son Fils de son sein immaculé, et elle a donné à Dieu son esprit sans tache, comme il avait été décrété par le Créateur que tous les fils d’Adam les lui donnent, si la faute ne les avait pas liés à la Douleur.

Dis-leur que, puisque j’étais, moi, l’Expiateur principal, il m’a bien fallu subir même la souffrance de la mort, et “de cette mort-là”, alors que j’étais le Saint des saints.

Dis ceci à ceux qui nient que Marie ait pu souffrir dans son âme, dans son esprit et dans sa chair aux heures expiatoires de la Passion : je peux faire participer à mes souffrances et marquer de mes plaies l’un de mes serviteurs ou l’une de mes servantes (créatures qui m’aiment mais dont l’amour est toujours très relatif) ; par conséquent, comment n’aurais-je pas pu associer à ces souffrances et y faire participer – pour que la valeur de la souffrance du Fils de Dieu s’augmente de la valeur de celle qui est pleine de grâce – ma Mère, Marie la Sainte, Marie la Charité, elle qui est inférieure seulement à Dieu, elle qui m’aimait à la perfection en tant que Maman, puisque, étant immaculée, elle possédait la perfection de sentiment, et en tant que croyante puisque, dans sa sainteté, elle m’a aimé comme personne ?

Elle était Mère, ô hommes ! Elle m’avait porté, engendré, enfanté, élevé. Elle n’était pas d’une nature insensible, mais dotée de nerfs et d’un cœur. Elle était chair, et non pas esprit seulement. Sa chair était pure, certes, mais encore de la chair. Si, moi, j’ai pleuré et sué du sang, aurait-elle pu ne pas pleurer, et pleurer des larmes de sang ?

J’étais son Fils, ô hommes ! Je n’étais pas un fantôme. J’étais chair, j’étais sa chair. C’est en sa propre chair qu’elle voyait, avec une parfaite prescience, les fouets frapper la mienne, les épines la pénétrer, les coups tomber, les pierres l’atteindre, les clous y entrer et, de par sa sainteté, elle les recevait en elle.

Réfléchissez, ô hommes ! Vous prétendez croire à la communion des saints, qui est l’union des prières et des souffrances aux mérites infinis du Christ pour les besoins des âmes, et vous ne pouvez pas admettre que la première à y participer fut Marie, ma Sainte et la vôtre ?

Mon petit Jean boudeur, dis cela aux hommes dont la foi et les idées sont déformées par le rationalisme; ils ne savent même pas qu’ils y sont soumis mais, comme du chiendent, il a envahi sournoisement même les esprits les plus sincèrement désireux d’être dans le vrai. Rappelle-toi cependant que Jean n’a jamais boudé, pas même lorsque je le reprenais ou le négligeais et que les autres se disputaient avec lui.

Va en paix. Je te bénis, bien que tu sois une bourrique aujourd’hui. Sois bonne ! Sois bonne ! Pense que je t’ai aimée au point de faire de toi mon porte-parole. Va en paix. Je te bénis encore. »

Les Cahiers de 1944, 14-15 mars