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5 février 2020 - Sainte Agathe de Catane
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L'évangile du jour
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays » (Mc 6, 1-6)

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
17 juin 28
Lieu
Nazareth
Livre
Tome 4 - ch 246.12
2ème année vie publique

       (…) La foule, interdite, murmure :

       « Mais d’où lui vient tant de sagesse ?

       – Et les miracles, d’où en a-t-il le pouvoir ? Car, pour en faire, il en fait ! Toute la Palestine en parle.

       – N’est-ce pas le fils de Joseph le menuisier ? Nous l’avons tous vu à son atelier de Nazareth fabriquer des tables et des lits, et ajuster des roues et des serrures. Il n’est même pas allé à l’école et sa Mère seule fut son enseignante.

       – Cela aussi, c’est un scandale que notre père a critiqué, dit Joseph, fils d’Alphée.

       – Mais tes frères eux aussi ont terminé l’école avec Marie, femme de Joseph.

       – Eh ! Mon père s’est montré faible avec son épouse…, répond encore Joseph.

       – Et aussi le frère de ton père, alors ?

       – Lui aussi.

       – Mais est-ce bien le fils du menuisier ?

       – Tu ne le vois pas ?

       – Oh, il y en a tant qui se ressemblent ! Moi je pense que c’est quelqu’un qui veut se faire passer pour lui.

       – Dans ce cas, où est Jésus, fils de Joseph ?

       – Crois-tu que sa Mère ne le connaît pas ?

       – Il a ici ses frères et ses sœurs et tous le qualifient de parent. N’est-ce pas vrai, peut-être, vous deux ? »

       Les deux fils aînés d’Alphée font signe que oui.

       « Alors il est devenu fou ou possédé, car ses paroles ne peuvent venir d’un ouvrier.

       – Il faudrait ne pas l’écouter. Sa prétendue doctrine, c’est du délire ou de la possession… »

       … Jésus s’est arrêté sur la place pour attendre Alphée, fils de Sarah, qui parle avec un homme. Pendant ce temps, l’un des deux âniers qui était resté près de la porte de la synagogue lui rapporte les calomnies qu’on y a dites.

       « Ne t’en afflige pas. En général, un prophète n’est pas honoré dans sa patrie et dans sa maison. L’homme est sot au point de croire que, pour être prophète, il faut être pour ainsi dire étranger à la vie. Or, mieux que tous, ses concitoyens et les membres de sa famille connaissent et se rappellent le caractère humain de leur concitoyen et parent. Mais la vérité triomphera toujours. Et maintenant, je te salue. Que la paix soit avec toi.

       – Merci, Maître, d’avoir guéri ma mère.

       – Tu le méritais, parce que tu as su croire. Mon pouvoir est impuissant ici, car il n’y a pas de foi. Allons, mes amis. Demain, nous partirons à l’aube. »