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15 septembre 2019 - Notre-Dame des sept Douleurs
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L'évangile du jour
« Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit » (Lc 15, 1-10)

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !’ Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion. Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !’ Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
8 juin 28
Lieu
Magdala
Livre
Tome 4 - ch
2ème année vie publique

        (...) Jésus commence à parler :

        « Une femme avait dix drachmes dans sa bourse. A cause d’un faux mouvement, sa bourse tomba de sa poitrine, s’ouvrit, et les pièces de monnaie roulèrent par terre. Elle les ramassa avec l’aide des voisines présentes, et les compta. Il y en avait neuf. La dixième était introuvable. Etant donné que le soir tombait et qu’on manquait de lumière, la femme alluma sa lampe, la posa sur le sol, prit un balai et se mit à balayer attentivement pour voir si la pièce avait roulé loin de l’endroit où elle était tombée. Mais la drachme restait introuvable. Lassées de rechercher, ses amies s’en al­lèrent. La femme déplaça alors le coffre, l’étagère, un autre coffre lourd, changea de place les amphores et les cruches posées dans la niche du mur. Mais impossible de trouver la drachme. Elle se mit alors à quatre pattes et chercha dans le tas de balayures près de la porte de la maison pour voir si elle avait roulé hors de la maison en se mélangeant aux épluchures de légumes. Et elle trouva enfin la drachme, toute sale, presque ensevelie sous les ordures qui étaient tombées sur elle.

        Toute joyeuse, la femme la prit, la lava, la sécha. Elle était devenue plus belle qu’avant. Elle rappela à grands cris ses voisines – qui s’étaient retirées après les premières recherches – pour la leur montrer : “ Voilà ! Vous voyez ? Vous m’avez conseillé de ne pas me fatiguer davantage, mais j’ai insisté et j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue. Réjouissez-vous donc avec moi, car je n’ai pas eu la douleur de perdre un seul de mes trésors. ”

        Votre Maître, et avec lui ses apôtres, agit comme la femme de la parabole. Il sait qu’un simple déséquilibre peut faire tomber un trésor. Chaque âme est un trésor et Satan, qui hait Dieu, provoque les faux mouvements capables de faire tomber les pauvres âmes. Devant cette chute, il en est qui s’arrêtent près de la bourse, c’est-à-dire qui s’éloignent peu de la Loi de Dieu qui recueille les âmes sous la protection des commandements. D’autres vont plus loin, c’est-à-dire s’éloignent encore de Dieu et de sa Loi. Enfin, d’autres encore roulent jusque dans les balayures, dans les ordures, dans la boue. Là, elles finiraient par périr et par être brûlées dans le feu éternel, où sont les immondices que l’on brûle dans des lieux appropriés.

        Le Maître le sait et cherche inlassablement les pièces perdues. Il les cherche partout, avec amour. Ce sont ses trésors, et il ne se fatigue pas, ne se laisse dégoûter par rien. Il fouille tant et plus, remue, balaie jusqu’à ce qu’il trouve. Et lorsqu’il l’a retrouvée, il lave l’âme par son pardon, appelle ses amis, tout le Paradis et tous les hommes bons de la terre, et leur dit : “ Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ce qui était perdu, et c’est plus beau qu’auparavant, car mon pardon le renouvelle. ”

        En vérité, je vous dis qu’il y a grande fête au Ciel et que les anges de Dieu et les hommes bons de la terre se réjouissent pour un pécheur qui se convertit. En vérité, je vous dis que rien n’est plus beau que les larmes du repentir. En vérité, je vous dis que seuls les démons ne savent pas, ne peuvent pas se réjouir pour cette conversion qui est un triomphe de Dieu. Et je vous dis aussi que la manière dont un homme accueille la conversion d’un pécheur donne la mesure de sa bonté et de son union à Dieu. Que la paix soit avec vous. »