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4 septembre 2018 - Sainte Rosalie
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L'évangile du jour
« Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu » (Lc 4, 31-37)

En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! » Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région. 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
8 mai 27
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 1 - ch 59.7
1ère année vie publique

       (…) Jésus regarde la foule, étonnée de la discussion, choquée et divisée en opinions contraires. Il cherche quelqu’un avec ses yeux de saphir, puis crie à haute voix :

       « Aggée, approche-toi, je te l’ordonne ! »

       Murmures dans la foule qui s’ouvre pour laisser passer un homme secoué de tremblements et soutenu par une femme.

       « Connais-tu cet homme ?

       – Oui, c’est Aggée, fils de Malachie, d’ici, de Capharnaüm. Il est possédé par un esprit malin qui le fait entrer dans des accès de folie furieuse et soudaine.

       – Tout le monde le connaît ? »

       La foule crie :

       « Oui, oui.

       – Quelqu’un peut-il dire qu’il m’a parlé ne serait-ce quelques minutes ? »

       La foule crie :

       « Non, non, il est comme hébété et ne sort jamais de chez lui, et personne ne t’y a jamais vu.

       – Femme, amène-le moi. »

       La femme le pousse et le traîne ; le pauvre homme tremble d’autant plus fort.

       Le chef de la synagogue avertit Jésus :

       « Attention ! Le démon va le tourmenter… et alors il s’excite, griffe et mord. »

       La foule s’écarte en se pressant contre les murs.

       Les deux hommes sont désormais en face l’un de l’autre. Un instant de résistance. On dirait que l’homme, habitué au mu­tisme, a du mal à parler et gémit. Puis sa voix s’articule :

       « Qu’y a-t-il entre toi et nous, Jésus de Nazareth ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter, nous exterminer, toi, le Maître du ciel et de la terre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Aucun être charnel ne fut plus grand que toi parce que dans ta chair d’homme est renfermé l’Esprit du Vainqueur éternel. Tu m’as déjà vaincu dans…

       – Tais-toi et sors de lui, je te l’ordonne ! »

       L’homme est pris d’une étrange agitation. Il tremble par à-coups comme s’il y avait quelqu’un qui le maltraitait en le poussant et le secouant. Il hurle d’une voix inhumaine, écume, puis est plaqué au sol d’où il se relève ensuite, étonné et guéri.

       « Tu as entendu ? Que réponds-tu, maintenant ? » demande Jésus à son contradicteur.

       L’homme barbu et bien habillé hausse les épaules et, vaincu, s’en va sans répondre. La foule se moque de lui et applaudit Jésus.

       « Silence, c’est un lieu sacré, dit Jésus, qui ordonne : Amenez-moi le jeune homme à qui j’ai promis l’aide de Dieu. » (…)