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10 décembre 2025 -
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L'évangile du jour
« Je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 28-30)

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
28 juillet 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 4 - ch 268.9
2ème année vie publique

        (…) Mais en attendant, pour résister, venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et exténués, vous, mes apôtres, et avec vous, tous les hommes qui cherchent Dieu, qui pleurent à cause de la souffrance qu’ils subissent sur terre, qui s’épuisent dans la solitude, et je vous redonnerai des forces. Prenez sur vous mon joug. Ce n’est pas un fardeau. C’est un soutien. Embrassez ma Doctrine comme si c’était une épouse bien-aimée. Imitez votre Maître qui ne se borne pas à la proclamer, mais fait ce qu’elle enseigne. Apprenez de moi qui suis doux et humble de cœur. Vous trouverez le repos de vos âmes parce que la douceur et l’humilité pro­curent le royaume sur la terre et dans les Cieux. Je vous l’ai déjà dit, les vrais triomphateurs parmi les hommes sont ceux qui les con­quièrent par l’amour, or l’amour est toujours doux et humble. Je ne vous donnerais jamais à faire des choses qui dépassent vos forces, car je vous aime et je vous veux avec moi dans mon Royaume. Prenez donc mon insigne et mon uniforme, et efforcez-vous d’être semblables à moi et tels que ma Doctrine vous l’enseigne. N’ayez pas peur, parce que mon joug est doux et son poids est léger, alors que la gloire dont vous jouirez, si vous êtes fidèles, est infiniment puissante. Infinie et éternelle… 


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LoretteGIMP
Fête de Notre-Dame de Lorette

[Selon la tradition, la maison de la Vierge Marie a été transportée miraculeusement par les anges de Nazareth à Lorette. Jésus confirme l'authenticité de cette relique (et du Saint Suaire) dans une dictée à Maria Valtorta]

Jésus dit :

« Continuons dans le rapport entre le passé et le présent qui, dans l’être éternel de Dieu, est un continuel ‘présent’. Aujourd’hui, je vais te faire réfléchir à ce qui est le plus près de ton cœur.

Je ne nie pas l’amour de la patrie.

Moi, l’éternel Fils de Dieu, lorsque je suis devenu homme, j’ai eu une patrie et je l’ai aimée d’un amour parfait. Cette patrie terrestre, je l’ai aimée et j’aurais voulu la savoir digne de la protection de Dieu, mais au contraire, la sachant indigne, j’ai pleuré sur elle. Je comprends donc la douleur d’un cœur loyal qui voit sa patrie, non seulement en danger, mais condamnée à des jours de souffrance en comparaison desquels la mort est un don.

Mais dis-moi, Maria.

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre, qui est votre patrie, où j’ai envoyé mon Pierre pour y ériger la Pierre qui ne s’écroulera pas au souffle des vents ; cette terre où, en un moment de prudence humaine, je suis venu pour confirmer Pierre dans son martyre, car il fallait de ce sang à Rome pour en faire le centre du Catholicisme ?

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre où mes confesseurs sont tombés en javelles comme les épis d’un blé éternel, fauchés par l’Éternel moissonneur pour en faire de la nourriture pour votre esprit ?

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre où j’ai apporté les reliques de ma vie et de ma mort: la maison de Nazareth [à Lorette] où je fus conçu dans une étreinte de lumineuse ardeur entre le divin Esprit et la Vierge, et le Suaire [à Turin] sur lequel la sueur de ma mort a imprimé la marque de ma douleur, subie pour l’humanité ?

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre où les plus grands saints ont fleuri, ceux qui sont semblables à moi par le don des blessures, ceux qui ont pu voir Notre Essence sans voiles, qui, avec mon aide, ont créé des œuvres qui répètent dans les siècles le miracle du pain et du poisson multipliés pour satisfaire les besoins des humains ?

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre à laquelle j’ai donné tant de génies, tant de victoires, tant de gloire, tant de beauté dans son ciel, sa mer, ses fleurs, ses monts, ses forêts ? »

Les Cahiers de 1943, 22 juillet