« La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux »
(Mt 9, 32-38)
En ce temps-là, voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! » Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
« Tu as raison, Simon-Pierre. Moi aussi, j’éprouve de la compassion pour ces âmes et ces foules. Pour beaucoup, ne pas me trouver à un moment donné peut être une cause irrémédiable de malheur. Voyez comme ceux qui n’ont pas encore la certitude de ma vérité sont las et troublés, et comme ceux qui ont déjà goûté à ma parole et ne peuvent plus s’en passer – aucune autre parole ne peut les satisfaire – sont affamés. On dirait des brebis sans pasteur qui errent de-ci de-là sans trouver personne pour les guider et les nourrir. J’y pourvoirai, mais vous devez m’y aider, de toutes vos forces spirituelles, morales et physiques. Ce n’est plus par groupes nombreux que vous devrez savoir aller, mais deux par deux. Et j’enverrai par deux les meilleurs des disciples. Car la moisson est vraiment grande. Cet été, je vous préparerai à cette grande mission. Pour le mois de Tamuz, Isaac et les meilleurs disciples nous rejoindront. Et je vous préparerai. Vous n’y suffirez pas encore car, si la moisson est abondante, les ouvriers sont en revanche peu nombreux. Priez donc le Maître de la terre d’envoyer beaucoup d’ouvriers à sa moisson.
« Je suis le Pasteur universel et je dois accueillir toutes les brebis qui veulent entrer dans mon troupeau. Je ne fais aucune distinction entre les brebis en bonne santé et les malades, entre les brebis faibles et les fortes, entre celles qui me connaissent parce qu’elles appartiennent déjà au troupeau de Dieu, et celles qui jusqu’à ce jour ne me connaissaient pas et ne connaissaient même pas le vrai Dieu. Car je suis le Pasteur de l’humanité, et je prends mes brebis partout où elles se trouvent et se dirigent vers moi. S’agit-il de brebis maigres, sales, avilies, ignorantes, frappées par des bergers qui ne les ont pas aimées et les ont repoussées en les qualifiant d’impures ? Il n’est pas d’impureté qui ne puisse être purifiée. Et il n’est pas d’impureté qui, voulant se purifier et demandant de l’aide pour y arriver, puisse être repoussée sous prétexte qu’elle est incurable.
Les bons désirs, c’est Dieu qui les suscite. S’il les suscite, c’est signe qu’il veut les voir devenir réalité. C’est le même Esprit de Dieu qui demande par des prières ineffables cette absorption de tous les hommes par l’Amour, car l’Esprit de Dieu désire se répandre et s’enrichir : se répandre en aimant un nombre illimité d’êtres à peine suffisant pour donner satisfaction à son infinité d’Amour, et s’enrichir de l’amour d’un nombre illimité d’êtres attirés à lui par la douceur de ses parfums.
Il n’est donc permis à personne de mépriser et de repousser celui qui veut entrer dans le saint troupeau. Je dis cela pour ceux d’entre vous qui peuvent cultiver dans leur cœur les idées d’une grande partie d’Israël, des idées de distinctions et de jugements que Dieu n’apprécie pas, car elles sont contraires à son dessein de faire de tous les peuples un Peuple unique qui porte le nom du Messie envoyé par lui.
Cependant, je m’adresse aussi à ceux qui viennent de l’extérieur, aux brebis jusqu’à présent sauvages et qui éprouvent le désir d’entrer dans le troupeau unique de l’unique Pasteur. Et je dis : que rien ne les décourage, que rien ne les avilisse. Il n’est pas de paganisme, il n’est pas d’idolâtrie, il n’est pas de vie différente de celle que j’enseigne, qu’on ne puisse renier et repousser pour permettre à l’esprit de se refaire à neuf, délivré de toute mauvaise herbe pour être capable de recevoir de nouvelles semences et de revêtir un nouveau vêtement. Et c’est cela, plus encore que la santé des membres, qui devrait pousser les peuples vers moi. »
Je voulais vous remercier pour m'avoir fait découvrir Maria Valtorta qui est complètement inconnue des cercles évangéliques dont je fais partie. Vous m'avez fait découvrir de très belles pépites.