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FR-Evangile-Illustre-2016-06-26 Logo Évangile
L'évangile du jour
« Je te suivrai partout où tu iras » (Lc 9, 57-62)

En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
1er mars 28
Lieu
Bethsaïde
Livre
Tome 3 - ch 178.2
2ème année vie publique

       (…) Ils arrivent déjà près du rivage lorsque, après une lutte acharnée, un homme d’âge moyen et de condition honorable s’approche du Maître et, pour attirer son attention, lui touche l’épaule.

       Jésus s’arrête et se retourne :

       « Que veux-tu ?

       – Je suis scribe, mais ce qu’il y a dans tes paroles ne peut se comparer à ce que renferment nos préceptes. Elles m’ont conquis. Maître, je ne te quitte plus. Je te suivrai partout où tu iras. Quelle est ta route ?

       – Celle du Ciel.

       – Ce n’est pas d’elle que je parle. Je te demande où tu vas. Après celle-ci, quelles sont les maisons où je pourrai toujours te trouver ?

       – Les renards ont leurs tanières et les oiseaux leurs nids, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Ma maison, c’est le monde, partout où il y a des âmes à instruire, des misères à soulager, des pécheurs à racheter.

       – Partout, alors.

       – Tu l’as dit. Toi qui es docteur d’Israël, pourrais-tu faire ce que ces tout-petits font par mon amour pour moi ? Ici, on exige sacrifice, obéissance, charité envers tous, ainsi que l’esprit d’adaptation en tout, avec tous. Car la compréhension attire. Celui qui veut soigner doit se pencher sur toutes les plaies. Après, ce sera la pureté du Ciel. Mais ici, nous sommes dans la boue et il faut arracher à la boue, sur laquelle nous posons les pieds, les victimes déjà submergées. Ne pas relever ses vêtements, ni s’éloigner parce que la boue est plus profonde à cet endroit. La pureté, c’est en nous qu’elle doit être. Il faut en être pénétré de façon que rien ne puisse plus entrer. Peux-tu tout cela ?

       – Laisse-moi essayer au moins.

       – Essaie. Je prierai pour que tu en sois capable. » (…)


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La saveur du divin

Jésus à Mgr Ottavio Michelini, le 22 janvier 1976 :

“Plusieurs fois J’ai parlé de l’actuelle crise de foi dont est infestée mon Église ; c’est un mal dont est contaminée l’humanité entière.

La Terre se transforme de plus en plus en un désert aride, où ne manquent pas, ça et là, des oasis reposantes qui maintiennent en circulation, dans mon Corps Mystique, la vie divine de la grâce.

Oui, mon fils, si dans un corps, tous les membres étaient morts, nous n’aurions plus un corps vivant, mais un cadavre en putréfaction. L’Église ne pourra jamais totalement mourir ou se dessécher. Cela est garanti par mes paroles explicites ; personne ne peut en douter.

Cela est garanti encore par la présence de l’Esprit-Saint ; même aujourd’hui, au milieu de la pourriture des cadavres qui la recouvrent, ne manquent pas les âmes bonnes, vraiment saintes, qui ont droit à la reconnaissance, pour contribuer à la circulation de la vie divine.

Il y a quelques jours, Je t’ai parlé des prêtres du Mouvement Marial, milice choisie, voulue par mon Cœur Miséricordieux et le Cœur Immaculé de ma Mère pour le soutien et la défense de mon Église, de mon Vicaire sur la Terre, devenu la cible de tant de flèches. C’est une milice voulue, bénie et guidée par ma Mère, pour préparer, par la lutte contre l’effrontée et impudente tyrannie de Satan, la grande heure de la libération, la grande heure de la Reine des Victoires.

Parmi ces prêtres, il y a X. Il m’est cher par son désir de perfection et aussi par son amour pour cette œuvre merveilleuse que le monde ignore, que les orgueilleux refusent et que les humbles aiment : L’Évangile tel qu’il a été révélé à Maria Valtorta.

C’est une œuvre voulue par la sagesse et la Providence divine pour les temps nouveaux, c’est une source d’eau vive et pure. C’est Moi, la Parole vivante et éternelle, qui Me suis de nouveau donné en nourriture aux âmes que J’aime. Moi, Je suis la Lumière et la Lumière ne peut se confondre et encore moins se fondre avec les ténèbres. Où Je Me trouve, les ténèbres se dissolvent pour faire place à la lumière.

Où il n’y a pas de vie, il y a la mort, et la mort est pourriture. Il y a une pourriture spirituelle qui n’est pas moins nauséabonde que la pourriture organique des corps en décomposition. Moi, vérité et vie, eau vive et lumière du monde, comment pourrais-Je demeurer dans les âmes infectées par les concupiscences de la chair et de l’esprit ?

Cela aussi, fils, prouve que celui qui n’a pas senti dans « L’Évangile tel qu’il m’a été révélé » la saveur du divin, le parfum du surnaturel, a l’âme encombrée et obscurcie.

Il y a des évêques, des prêtres, des religieux et religieuses qui encore une fois allèguent cette prudence, pour eux cause de tant d’imprudence. Ils se réfugient au-dedans de cette prudence, et ne savent pas qu’ils sont au-dedans de la forteresse du démon. La prudence est une vertu, et la vertu n’a pas la nausée du Divin.

Que Don X… sache que chaque fois qu’il a relu « L’Évangile tel qu’il m’a été révélé »  il M’a donné la joie pour tous ceux qui M’ont refusé cette joie.

Ne crains en rien, s’il y en a qui refusent de le comprendre.

Soyez conscients que votre bien est fort différent de celui du monde. L’amour que nous portons aux âmes est toujours uni à la souffrance : c’est la loi.

La souffrance est un moyen non seulement utile, mais nécessaire à la transformation, à la purification et à la divinisation de l’âme.

Fils, comme il faut prier, se mortifier et réparer pour soi et pour ses frères !

Si l’heure de la purification a sonné, les bourgeons vigoureux aussi annonçant le nouveau printemps sont déjà apparus.

Courage, Moi et ma mère sommes avec vous !"

Don Ottavio Michelini, Confidences de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles, tome II de l’édition intégrale (épuisée), éditions du Parvis