Partager sur
FR-Evangile-Illustre-2017-09-19-2019-09-17.jpg
13 septembre 2022 - Saint Jean Chrysostome
Logo Évangile
L'évangile du jour
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi » (Lc 7, 11-17)

En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région. 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
resurrection-du-fils-de-la-veuve.jpg
Date
17 mars 28
Lieu
Naïm
Livre
Tome 3 - ch 189.2
2ème année vie publique

       (…)  Jésus a un regard d’une douceur intolérable, tant elle est profonde. Il se dirige vers la litière.

        La mère sanglote plus fort car le cortège tourne en direction du tombeau déjà ouvert. Voyant que Jésus va toucher la litière, elle l’écarte violemment. Qui sait ce qu’elle peut craindre dans son délire ? Elle hurle : « Il est à moi ! » et elle regarde Jésus avec des yeux hagards.

        « Je le sais, mère. Il est à toi.

        – C’est mon fils unique ! Pourquoi la mort pour lui, pour lui qui était bon et qui m’était si cher, qui faisait ma joie de veuve ? Pourquoi ? »

        La foule des pleureuses fait retentir plus fort ses cris funèbres et rétribués pour faire écho à la mère qui continue :

        « Pourquoi lui et pas moi ? Ce n’est pas juste que celle qui a engendré voie périr son fruit. Le fruit doit vivre, car sinon, sinon à quoi servent ces entrailles qui se déchirent pour mettre au monde un homme ? »

        Elle se frappe le ventre, féroce et désespérée.

        « Ne fais pas cela ! Ne pleure pas, mère. »

        Jésus lui prend les mains dans une étreinte puissante et les retient de sa main gauche pendant qu’avec la droite il touche la litière en disant aux porteurs :

        « Arrêtez-vous et posez-la à terre. »

        Les porteurs obéissent et descendent le brancard qui reste soutenu par ses quatre pieds.

        Jésus saisit le drap qui recouvre le mort et le rejette en arrière, découvrant la dépouille. La mère crie sa douleur en appelant le nom de son fils, je crois : « Daniel ! »

        Jésus, qui tient toujours les mains de la mère dans la sienne, se redresse, imposant par l’éclat de son regard, avec son visage des miracles les plus puissants et, abaissant sa main droite, il ordonne de toute la puissance de sa voix :

        « Jeune homme ! Je te le dis : lève- toi ! »

        Le mort se lève, comme il est, avec ses bandelettes, pour s’asseoir sur la litière et, appelle : « Maman ! » il l’appelle avec la voix balbutiante et effrayée d’un enfant terrorisé.

        « Il est à toi, femme. Je te le rends au nom de Dieu. Aide-le à se débarrasser du suaire. Et soyez heureux. » (…)


Logo approfondir
Approfondir
san-santantimo-341742 1280-GIMP
En préparation de la fête de la Croix Glorieuse

Jésus dit [à Maria Valtorta] :

« Viens, sœur Maria de la Croix.

A une époque, tu étais seulement : Maria de la Croix.

Te souviens-tu de cette période ? Tu m’aimais.

Je t’ai aimée parce que tu m’aimais de toutes les forces que tu avais en ce temps-là.

Tu as toujours été absolue en toutes choses.

Tu n’as jamais pesé le pour et le contre, le combien et le comment, les si et les mais, lorsque tu te lançais dans une entreprise ou une affection. Quand tu es venue à moi, tu y es venue tout entière, avec toutes tes capacités d’aimer et de souffrir pour moi, et même avec plus que tes capacités de souffrir. La force qui te faisait défaut, c’est moi qui te l’ai donnée, parce que ton impulsivité généreuse, ton absence d’arrière-pensées et ta sainte prodigalité dans le sacrifice me plaisaient.

Quand bien même tu serais morte à cette époque, tu aurais été justifiée, car tu obéissais au commandement : “Tu aimeras Dieu de tout ton être, de tout ton corps, de toute ton âme, de tout ton esprit et de tout ton cœur.”

Il te semblait alors impossible d’aimer davantage. Et, comme tu aimais ton Jésus, en particulier en son rôle de Rédempteur, tu as désiré t’appeler Maria de la Croix.

La croix ! C’est tout ton amour.

Il te semblait alors impossible d’aimer davantage.

Or tu vois, ma petite épouse, que, comme l’amour pour Dieu appartient à Dieu, il en partage l’infini. On peut toujours aimer plus et n’en jamais atteindre les limites. En effet, l’amour augmente au fur et à mesure qu’il s’accomplit et se perfectionne.

Une chose réalisée dans le monde, une œuvre exécutée par les hommes n’est plus sujette à quelque accroissement. Elle est achevée et reste telle. La retoucher, y apporter des ajouts reviendrait à la gâcher.

Mais l’Amour n’est pas une réalité humaine. Il est surnaturel.

Vous avez la capacité d’aimer Dieu parce que vous êtes de Dieu.

La Charité peut alors passer d’une perfection à une plus grande perfection au fur et à mesure que l’âme se perfectionne. » [...]

Les Cahiers de 1944, 14 septembre