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L'évangile du jour
« Dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri » (Mt 8, 5-17)

En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux, mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri. Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre. Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait. Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. D’une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit, pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
20 février 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 3 - ch 177.1
2ème année vie publique

       (…) Jésus, venant de la campagne, entre à Capharnaüm. Il est accompagné des douze ou plutôt des onze apôtres, car Jean n’est pas là. Salutations habituelles des gens sur une gamme très variée d’expressions, depuis celles toutes simples des enfants à celles un peu timides des femmes, de celles extatiques des miraculés, jusqu’aux salutations curieuses ou ironiques. Il y en a pour tous les goûts. Et Jésus répond à tous, de la même façon dont il est salué : des caresses pour les enfants, des bénédictions pour les femmes, des sourires aux miraculés, et une marque de profond respect pour les autres.

       Mais, cette fois, aux salutations ordinaires s’unit celle du centurion de l’endroit, je crois. Il le salue de son : « Ave, Maître ! » auquel Jésus répond :

       « Que Dieu vienne à toi. »

       Pendant que la foule s’approche, curieuse de voir comment va se passer la rencontre, le romain poursuit :

       « Cela fait plusieurs jours que je t’attends. Tu ne me reconnais pas, mais j’étais parmi ceux qui t’écoutaient sur la montagne. J’étais habillé en civil. Tu ne me demandes pas pourquoi j’étais venu ?

       – Je ne te le demande pas. Que veux-tu de moi ?

       – Nous avons l’ordre de surveiller ceux qui font des rassemblements. Trop souvent, Rome a dû regretter d’avoir autorisé des réunions honnêtes en apparence. Mais, en te voyant et en t’entendant, j’ai pensé à toi comme à… comme à… J’ai un serviteur malade, Seigneur. Il gît dans ma maison sur son lit, paralysé par une maladie osseuse, et il souffre terriblement. Nos médecins ne le guérissent pas. J’ai invité les vôtres à venir, car ce sont des maladies qui viennent de l’air corrompu de ces régions et vous savez les soigner par les herbes du sol fiévreux de la rive où stagnent les eaux avant d’être absorbées par le sable de la mer. Ils ont refusé de venir. Cela me fait beaucoup de peine, parce que c’est un serviteur fidèle. (…)