Partager sur
FR-Evangile-Illustre-2014-12-23v1_preview2018-06-24.jpeg
24 juin 2018 - Saint Jean Baptiste
Logo Évangile
L'évangile du jour
« Son nom est Jean » (Lc 1, 57-66.80)

Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël. 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
circoncision-de-jean-baptiste.jpg
Date
12 juillet de l'an -5
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 1 - ch 24.2
Naissance et vie cachée

       (…) « Nous l’appellerons Zacharie. Tu es âgé, et il convient que l’on donne ton nom à l’enfant, disent les hommes.

       – Ah, ça non ! S’exclame sa mère. Son nom est Jean. Par son nom, il doit rendre

témoignage à la puissance de Dieu.

       – Mais quand donc y a-t-il eu un Jean dans notre famille ?

       – Peu importe. Il doit s’appeler Jean.

       – Qu’en dis-tu, Zacharie ? Tu souhaites qu’il porte ton nom, n’est-ce pas ? »

       Zacharie fait signe que non. Il prend la tablette et écrit :

       « Son nom est Jean. »

       A peine a-t-il fini d’écrire que sa langue se libère et il ajoute :

       « Car Dieu nous a fait une grande grâce, à sa mère et à moi son père, ainsi qu’à son nouveau serviteur que voici, qui consacrera sa vie à la gloire du Seigneur et sera qualifié de grand, d’âge en âge et aux yeux de Dieu, parce qu’il s’emploiera à convertir les cœurs au Très-Haut. L’ange l’avait dit, et je ne l’ai pas cru. Mais maintenant je crois et la lumière se fait en moi. Elle est au milieu de nous, mais vous ne la voyez pas. Son sort sera de ne pas être vue, car les hommes ont l’esprit lent et encombré. Mais mon fils la verra et parlera d’elle, et il tournera vers elle les cœurs des justes d’Israël. Ah, bienheureux ceux qui croiront en elle et croiront toujours à la Parole du Seigneur ! Et toi, sois béni, Seigneur éternel, Dieu d’Israël, qui visites et rachètes ton peuple. Tu as fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David ton serviteur, comme tu l’avais dit par la bouche des saints, par tes prophètes, depuis les temps anciens : salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour que tu montres envers nos pères, mémoire de ton alliance sainte, serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte afin que, délivrés de la main des ennemis nous te servions dans la justice et la sainteté, en ta présence, tout au long de nos jours, et ainsi de suite, jusqu’à la fin. »

       C’est la stupeur dans l’assistance, aussi bien pour le nom qu’à la vue du miracle et devant les paroles de Zacharie. (…)